Dans un communiqué de presse du 27 juin 2014, l'Ania (Association nationale des industries alimentaires), Coop de France et la FNSEA « regrettent le passage en force du gouvernement dans la définition et les modalités de mise en œuvre du CPPP » (compte personnel de prévention de la pénibilité).
« La volonté gouvernementale de relancer l'économie française et de favoriser l'emploi manque clairement de cohérence aujourd'hui. Concernant la pénibilité, la précipitation gouvernementale est incompréhensible », reproche Jean-Philippe Girard, président de l'Ania. Pour sa part, Philippe Mangin, président de Coop de France, déplore « une augmentation des cotisations sociales des employeurs qui va lourdement peser sur la compétitivité de nos entreprises ». « Ces dispositions liées à la pénibilité se révèlent inapplicables dans les délais, au regard de leur incroyable complexité », conclut Xavier Beulin, président de la FNSEA.
A la veille de la conférence sociale des 7 et 8 juillet prochains, les syndicats souhaitent « la réouverture d'un réel dialogue constructif et pragmatique ». Le Medef (Mouvement des entreprises de France) demande lui aussi un report en 2016 du compte pénibilité. Pierre Gattaz, son président, a déclaré, à propos de la conférence sociale : « Si nous n'avons pas clairement cette semaine les réponses à nos questions posées depuis des mois, il y a une éventualité de boycott. »
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mardi 01 juillet 2014 - 09h21
Moi, je ne vais pas me prendre la tête avec mon employé: le travail agricole est pénible, tout le monde le sait, donc il sera à plein temps en pénibilité! comme ça il pourra partir plus tôt à la retraite: ça l'arrange et moi aussi, car je ne le remplacerai pas et passerai après par l'entreprise! Voilà où on en arrive avec ce gouvernement de débiles .