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Paille

Le transport vers les zones d'élevage est loin d'être réglé

Publié le jeudi 01 septembre 2011 - 18h26

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Les prairies ont reverdi mais les opérations de paille se poursuivent. Car il reste un problème de taille : rapatrier rapidement les bottes vers les zones d'élevage avant l'hiver.

 

Dans la Creuse, 4.000 tonnes de paille sont arrivées sur les 30.000 tonnes contractualisées avec le Loiret. Pour accélérer l'acheminement, la FDSEA a choisi de faire appel à la SNCF. Mais les difficultés s'accumulent. « Nous n'avons aucun soutien politique, insiste Pascal Lerousseau, son président. Cela fait un mois et demi que nous débattons avec la SNCF. Le premier train a finalement été chargé mardi 30. »

 

Le convoi était attendu jeudi 1er dans le Limousin. Dix wagons devaient s'arrêter à La Souterraine, et les dix-neuf autres poursuivre le voyage jusqu'à Limoges. Impossible techniquement d'arrêter tout le convoi à La Souterraine. Les organisateurs ont demandé l'aide de l'armée pour ramener la paille en Creuse.

 

 

Trouver des camions

 

Difficile aussi de trouver des transporteurs routiers qui possèdent des camions capables de transporter de 17 à 20 tonnes de paille. Et les congés ont aussi compliqué la donne cet été. « Après le 14 juillet, nous avions entre 40 et 50 camions par semaine, poursuit Pascal Lerousseau. Nous sommes tombés à 20 camions en août. Actuellement, ça repart un peu. Il nous en faudrait 100 pour ramener rapidement la paille. D'autant qu'il est plus difficile de rouler pendant les mois d'hiver. »

 

Les organisateurs assurent que les tarifs se maintiendront à 80-85 € par tonne livrée. Pour l'instant, une grande partie des bottes est stockée en bout de champ dans les zones céréalières. D'un côté, les céréaliers aimeraient que leurs parcelles soient dégagées. De l'autre, les éleveurs attendent avec impatience les livraisons.

 

 

 

Eviter la perte de qualité

Le stockage en bout de champ pose également le problème de la perte de qualité. C'est pourquoi les organisateurs des actions de solidarité essaient d'accélérer le transfert pour éviter que la paille ne passe les mois d'hiver dehors.

 

C.H.


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