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L’OP France Milk Board refuse l’avance de trésorerie de Bongrain

Publié le lundi 04 février 2013 - 18h20

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Traite de vaches primholsteins par l'arrière. Photo : C. Thiriet

En janvier 2013, les associations de producteurs (OP) livrant à Bongrain ont rencontré l'industriel pour obtenir une hausse du prix du lait.

 

« Après d'âpres négociations, Bongrain a cédé un “ajustement conjoncturel” de +15 € la tonne pour janvier et février et +5 €/t pour mars, ironise France Milk Board (FMB) dans un communiqué du 4 février 2013. Il s'agit là, ni plus ni moins, d'une avance de trésorerie qu'il faudra rembourser de juin à novembre. » Cette avance s'appliquera d'office à tous les producteurs, adhérents ou non à ces associations.

 

Les représentants Bongrain de l'OP France Milk Board Grand Ouest, pourtant agréée, n'ont pas été conviés aux rencontres, déplore Paul de Montvalon, président de FMB. Bongrain en imposant « cette pseudo-augmentation » à tous les producteurs, « bafoue les fondements des OP » et démontre leur « impuissance », insiste-t-il. Il précise que « les adhérents de l'OP France Milk Board refusent cette avance, ne voulant pas vivre de la charité mais d'un prix du lait rémunérateur ».

 

Paul de Montvalon souligne par ailleurs que Bongrain a accordé une allocation provisoire de 4 % aux seules OP Bongrain. Et que les non-signataires ont reçu en décembre un courrier avec accusé de réception, les informant de la « rupture du contrat tacite » qui les lie à lui. L'arrêt de collecte interviendrait en janvier 2015.

 

Face à cet ultimatum, « nous demandons à tous les adhérents de France Milk Board de ne pas entamer de démarches personnelles avec Bongrain, appelle l'OP transversale. Ne tombons pas dans le piège de la division, les responsables de France Milk Board ont entrepris des négociations et emploieront tous les moyens légaux nécessaires pour que l'OP soit respectée ».

 

Comme interpeller le médiateur des contrats. « Ces faits démontrent l'absolue nécessité de mettre en place une OP transversale par bassin, rassemblant tous les producteurs (coopérateurs inclus) et la mise en place d'un contrat-cadre indiquant la gestion des volumes et les modalités de fixation du prix du lait », conclut le communiqué.

 

E.C.


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