Le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, a affirmé mercredi au Wall Street Journal qu'il appartenait aux Etats-Unis de dire ce qu'ils veulent pour permettre un accord dans le cycle de négociations de Doha à l'OMC.
« Il faut que les Américains disent ce qu'ils veulent », a-t-il affirmé. « C'est un accord que le gouvernement Bush a refusé. Comment peut-on s'attendre à ce qu'un gouvernement démocrate [...] conclue l'affaire ? », s'est-il interrogé, en référence aux réticences au libre-échange, encore plus répandues parmi les parlementaires démocrates que républicains.
Pour Karel De Gucht, écrit le quotidien, « Doha a besoin d'une relance et c'est aux Etats-Unis de venir avec de nouvelles idées ».
Les Etats-Unis considèrent qu'un accord pour conclure ce cycle lancé en 2001 dépend des grandes économies émergentes telles que l'Inde, la Chine et le Brésil.