Cette hypothèse est toutefois écartée pour le moment, a assuré une source communautaire.
La production de céréales dans l'Union européenne devrait être supérieure à 285 millions de tonnes cette année (dont 130 millions de tonnes de blé), contre 255 millions en 2007, et ses stocks ont été reconstitués, précise la Commission.
Les experts bruxellois se veulent très sereins face à l'envolée des prix du blé. Ils estiment qu'il ne devrait pas y avoir de problème d'offre de blé au niveau mondial et jugent les disponibilités de l'UE plus que suffisantes pour couvrir les besoins du marché européen.
La situation est totalement différente de celle de 2007, car à l'époque, les stocks des principaux pays exportateurs avaient significativement diminué.
La mise en vente des stocks publics « est un des instruments d'intervention possible pour la Commission, mais elle n'est pas décidée en période de récolte pour éviter toute perturbation sur les marchés », insiste la Commission.
L'augmentation des prix est liée à la révision continue à la baisse de la production russe et à une production faible attendue au Canada, souligne-t-on à Bruxelles. Elle est également causée par la spéculation, certains vendeurs misant sur une hausse des prix, précise-t-on de source communautaire.
Selon les prévisions des experts agricoles de l'UE, les exportations de blé des Etats-Unis devraient être de l'ordre de 30 millions de tonnes cette année, celles de l'Australie sont estimées à 15 millions de tonnes et celles de l'Argentine à 8 millions de tonnes.
Lire également:
- Hausse du blé: les meuniers demandent des mesures de régulation (13 oût 2010)
- Blé: stocks mondiaux revus en baisse de 12,3 Mt (USDA) (12 août 2010)
- Hausse des céréales: les fabricants bretons d'aliments inquiets (12 août 2010)
- Porc: les éleveurs sont « asphyxiés » (FRSEA Bretagne) (12 août 2010)
- Marchés agricoles: José Bové pour un « encadrement » des prix (11 août 2010)
RETABLIR DES PRIX REMUNERATEURS
lundi 16 août 2010 - 00h02
Ne faut-il pas sortir de ce carcan qu'est la PAC. Ces notions d'aides à l'agiculture commencent à devenir désuéttes...des aides, des aides...Il serait temps que l'agriculture sorte de cette paperasserie technico-syndicalo-politique et qu'elle devienne enfin un secteur à part entiére capable de fixer et d'imposer ses prix comme le font les divers secteurs de l'économie.Cet espéce de mecenat ou de mandicité agricole devient malsaine..A croire que les paysans ne peuvent plus rien faire sans aide...Il faut sortir de ce contexte...aide de ceci, aide de celà. Avant 1993, il y avait un soutien au marché mais en vendant du maïs à 200 €/T, pas besoin de cette paperassserie et des contraintes qui ont ficellé les paysans...