Un rapport du CGAAER (1) sur la faisabilité d'un projet d'organisation interprofessionnelle pour la filière de la luzerne, mis en ligne le 7 mars 2013, explique que, « dès lors que l'Unip est déjà reconnue comme organisation interprofessionnelle et qu'une section de la luzerne a été créée en son sein, il n'y a pas lieu de créer une nouvelle interprofession de la luzerne ».
En revanche de nombreuses recommandations sont données pour favoriser cette culture :
- Favoriser la mise en place d'une plate-forme interprofessionnelle de concertation pour le développement des légumineuses fourragères ;
- Assurer la valorisation de l'intérêt environnemental des légumineuses fourragères pluriannuelles en leur conférant le statut de surfaces d'intérêt écologique ;
- Valoriser l'intérêt environnemental des légumineuses fourragères par des mesures agroenvironnementales adaptées ;
- Maintenir en 2014, et pour une période transitoire de trois ans, les aides couplées actuelles, dans le cadre de l'article 39 du futur règlement européen sur les aides directes ;
- Intégrer la production de luzerne à toute politique de développement de l'apiculture, notamment en incitant à la conclusion de contrats entre producteurs et apiculteurs ;
- Soutenir un programme de recherche et développement comportant un volet principal visant le développement des légumineuses fourragères dans les exploitations d'élevage avec des actions de diffusion auprès des techniciens et producteurs. Un autre volet doit viser les réductions des consommations d'énergie dans les usines de déshydratation, notamment par la mise au point de la technologie des balles humides et un dernier sur la mise au point de nouvelles méthodes de traitement de semences contre les nématodes ;
- Soutenir la démarche de Coop de France déshydratation pour une reconnaissance du secteur comme fuite de carbone.
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(1) Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux.
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