« Trop c'est trop, aujourd'hui il faut protéger les bergers et leurs troupeaux et stopper le développement exponentiel des prédateurs », indiquent la FNSEA, Jeunes Agriculteurs et la FNO (Fédération nationale ovine) jeudi dans un communiqué.
« En 2011, près de 5.000 moutons ont été tués par des loups et 350 par des ours. Sur les six premiers mois de 2012, la tendance à la hausse se poursuit », explique le communiqué.
« Rappelons le rôle prépondérant des bergers dans la vie, l'entretien et la protection des paysages. C'est surtout un rôle essentiel pour l'économie des territoires. Qui imagine tous ces monts et tous ces vaux sans l'activité agricole ? »
« L'expansion imposée du loup et l'introduction autoritaire d'ours, si elles sont vues par nos concitoyens comme un plus en biodiversité, ne sont en fait qu'une attaque contre les autres biodiversités de la montagne, que ce soit pour les animaux sauvages ou domestiques ou pour la flore, là où le pastoralisme disparaît », expliquent les trois organisations syndicales.
« Et que dire des procès qui touchent désormais les éleveurs qui protègent leurs troupeaux avec des chiens, qui tendus par les attaques répétées des loups, peuvent mordre les touristes qui parcourent les montagnes. »
De son côté, l'association « Eleveurs et montagnes », qui regroupe plus de 300 professionnels de la Région Paca, a rappelé l'importance de sensibiliser le grand public à la menace qui guette la profession. Pour elle, il est nécessaire de rappeler à chacun « le rôle prépondérant des bergers dans la vie, l'entretien et la protection des paysages. C'est surtout un rôle essentiel pour l'économie des territoires. Qui imagine tous ces monts et tous ces vaux sans l'activité agricole? »
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lundi 23 juillet 2012 - 12h42
Sur l’ensemble des Pyrénées françaises, il y a ainsi moins de deux dégâts d’ours par jour de transhumance, alors que 250 à 300 autres brebis meurent quotidiennement de chutes, maladies, parasitisme, foudre, prédation (autre que l’ours)…