Même si « les conditions climatiques du début de l’année 2012 ont été défavorables pour les abeilles » et la production de miel de printemps, les apiculteurs « n’ont pas subi de vague de mortalité printanière comme en 2010 », constate la FNSEA, mercredi, dans un communiqué.
Pour autant, ils sont « toujours préoccupés car une partie de leur cheptel reste improductive ». Les conditions météo du début de l’année « ont pu accentuer le phénomène observé » depuis déjà plusieurs années, s'alarme la FNSEA.
« Cette année, le mois de mars était prometteur pour la sortie d’hivernage des ruches. Mais les conditions climatiques des mois suivants n’ont pas été propices au bon développement des colonies. Par ailleurs, le froid et la pluie confinant les abeilles à l’intérieur des ruches ont pu favoriser l’apparition de maladies. Les apiculteurs ont dû faire face à un essaimage important », alerte le communiqué.
Un audit récent de la filière a même confirmé les inquiétudes des apiculteurs, précise la FNSEA. Car les chiffres montrent une chute de 30 % de la production de miel depuis 2004 et une baisse de la productivité en miel des ruches.
Autour des ruchers, la confiance demeure pourtant. Les conditions météorologiques du début de saison font craindre une faible production de miel de printemps, mais « pour 2012, tout se joue maintenant », positive la FNSEA, avec un bémol cependant.
« Pour rattraper le manque à gagner du printemps, les apiculteurs comptaient sur les miellées de tournesol, châtaigner et d’autres floraisons plus spécifiques de l’été. Aujourd’hui, même si les conditions climatiques se sont améliorées dans certaines régions, ce n’est pas le cas partout et les situations restent très diverses. »
La fin de l’été sera décisive, concède le syndicat.