« La loi d'avenir ne doit pas passer à côté de l'enseignement agricole », insiste la Confédération paysanne (CP) dans un communiqué du 27 novembre 2013. En ligne de mire : l'adaptation des programmes au projet agroécologique.
La CP poursuit son analyse thématique de la future loi d'orientation agricole. Pas vraiment satisfaite de son volet portant sur l'enseignement, elle propose de remplacer le schéma prévisionnel national des formations actuel « par un ambitieux projet stratégique national pour l'enseignement agricole qui serait élaboré avec l'ensemble des parties prenantes, enseignants et professionnels, de façon pluraliste ».
« La réflexion sur les programmes et les modes d'enseignement est, bien évidemment, adossée à la recherche. Toute réorganisation du secteur, par la création d'un organisme unique, comme par la mise en place de passerelles plus nombreuses, doit garder comme axe majeur une représentativité garante du respect de la diversité des agricultures », ajoute la CP.
A ses yeux, « l'enseignement et la recherche doivent être des marqueurs forts de cette loi d'avenir. Dans le cas contraire, c'est encore une génération de paysans qui se retrouverait entraînée par sa formation dans un modèle dont on connaît les conséquences désastreuses pour l'emploi, l'environnement et la vie des territoires », conclut le communiqué.