Le Copa-Cogeca insiste sur les atouts des légumineuses fourragères et demande qu'elles puissent être cultivées sur des surfaces considérées comme des zones d'intérêt écologique dans le cadre de la nouvelle Pac.
Jean-Pol Verzeaux, agriculteur dans la Marne et président de Coop de France déshydratation, a été élu président du groupe de travail des fourrages séchés du Copa-Cogeca, indique l'organisation européenne dans un communiqué du 3 juin 2013.
« Les légumineuses fourragères telles que la luzerne apportent une importante contribution aux objectifs de la politique agricole commune et de la politique environnementale de l'UE, en contribuant à la lutte contre le changement climatique, au renforcement de la biodiversité et à la protection de l'eau et des sols », souligne Jean-Pol Verzeaux.
« Le renforcement de l'auto-approvisionnement de l'UE en cultures protéagineuses, parmi lesquelles les légumineuses fourragères, dans le but d'accroître la stabilité des marchés des produits de base, représente de nombreux bénéfices potentiels. La recherche en phytogénétique et dans le secteur des légumineuses fourragères en général doit être intensifiée afin d'améliorer sa compétitivité au sein d'une économie à faible intensité de carbone. »
« Les agriculteurs devront être autorisés à cultiver des légumineuses fourragères sur des surfaces considérées comme des zones d'intérêt écologique dans le cadre de la nouvelle Pac », insiste encore Jean-Pol Verzeaux.
c'est pas vrai ?
mercredi 05 juin 2013 - 10h21
Il a fallu attendre l'UE et la PAC pour se rendre compte que les légumineuses étaient productrices de protéïnes, et bien dites donc !,heureusement qu'il y a l'UE,sinon on ne l'aurait jamais su..quelle nouvelle ...! On prend vraiment les paysans pour des abrutis,y a-t-il besoin de réunions et de bla bla pour dire des choses connues de tous ?Si on voulait développer ces cultures , c'était tout simple il fallait leur donner le même statut que le maïs .Mais cela aurait été trop simple et trop économe en intrants(engrais, traitements ,herbicides,fongicides ,insecticides )et cela n'intéresse par toutes les firmes qui vendent ces produits .On aurait économisé également des devises, puisque moins besoin de soja !Ce qui n'intéresse pas non plus les fabricants d'aliments du bétail, enfin les éleveurs auraient eu un peu plus d'autonomie et moins de contraintes !