« Le Copa-Cogeca (1) a aujourd'hui tiré la sonnette d'alarme concernant la situation catastrophique du secteur européen de la viande bovine », rapporte l'organisation dans un communiqué diffusé le 15 avril 2013.
Pierre Chevalier, président du groupe de travail en charge de la viande bovine au Copa-Cogeca, a souligné à Bruxelles : « La situation est très délicate dans le secteur en raison des mauvaises conditions climatiques – hivers tardifs, importantes précipitations – dans plusieurs Etats membres, ce qui a rendu l'approvisionnement en aliments pour animaux difficile. La disponibilité des aliments d'hiver est très mauvaise et les stocks sont presque épuisés. Les producteurs européens de viande bovine sont pris en étau entre des coûts de production élevés et de faibles marges, dans un secteur où les agriculteurs ont l'un des revenus les plus bas. »
Pekka Pesonen, secrétaire général du Copa-Cogeca, a ajouté : « La production européenne de viande bovine est actuellement très fragile et n'est plus rentable. Compte tenu des mauvaises recettes du marché, l'on risque un grave impact économique et social, ce qui ne ferait qu'aggraver la crise. La hausse des coûts de production, la réduction des marges des producteurs et le manque de rentabilité signifient que l'ensemble du secteur est durement touché. En outre, les négociations commerciales bilatérales ont pour conséquence une forte pression. Ces négociations suscitent de graves préoccupations dans le secteur bovin. Il est donc essentiel que des décisions politiques soient prises pour préserver la production européenne et l'avenir du secteur. Il convient de prendre en considération l'impact social et économique sur le secteur de la viande bovine dans le cadre des négociations commerciales bilatérales. »
(1) Comité des producteurs et des coopératives agricoles de l'UE
crise bovine
lundi 15 avril 2013 - 23h24
Heureusement que les primes bovines sont couplées pour obliger les éleveurs à continuer l'élevage allaitant et heureusement qu'ils sont obligés de garder les prairies sinon ils pourraient vivre des céréales en travaillant moins