A l'initiative de Légumes de France et de Jeunes Agriculteurs, environ 200 producteurs de légumes, venus des principales zones de production, ont manifesté, vendredi à Paris, pour réclamer de nouvelles aides pour leur filière en crise.
Les manifestants se sont rassemblés devant l'Assemblée nationale avant de défiler pacifiquement, derrière un cercueil couvert de légumes, devant la représentation de l'UE à Paris et à proximité des ministères de l'Agriculture et du Travail et de l'Hôtel Matignon.
Rappelant que le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, « avait promis une indemnisation à l'euro près » des pertes subies lors de la crise de la bactérie E. coli, la présidente de Légumes de France (FNSEA), Angélique Delahaye, a estimé que « le compte n'y est pas ».
Légumes de France réclame 30 millions d'euros pour cette indemnisation alors que les autorités européennes ont donné leur feu vert pour une indemnisation à hauteur de 1,6 million d'euros. Mme Delahaye souhaite que le ministre « remonte au créneau » pour honorer sa promesse.
Les producteurs de légumes demandent également « des mesures structurelles » avec, pour objectif, des « gains de compétitivité » pour les entreprises françaises qu'ils jugent pénalisées par un coût du travail plus élevé que dans les pays concurrents. Ce « dumping social » se double, selon les légumiers, de distorsions en matière de traitements phytosanitaires.
Le 7 septembre 2011, Bruno Le Maire avait annoncé un plan d'aide de 25 millions d'euros pour la filière des fruits et légumes : 15 millions d'aides financières conjoncturelles et 10 millions d'aides structurelles. Ce plan a suscité « incompréhension » et « désespérance », estime la présidente de Légumes de France : non seulement les aides annoncées (de 5.000 à 7.000 euros au maximum par exploitation, selon Mme Delahaye) ne sont pas à la hauteur des besoins, mais encore nombre de producteurs ne percevront rien, faute de fournir les trois filières indemnisées : concombre, tomate et pêche/nectarine.
Visionnez la vidéo de la manifestation.
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AIDES TOI ET LE CIEL....
samedi 24 septembre 2011 - 21h59
Dans une société habituée à tirer sur toutes les sonettes, à contacter les politiques, dés qu'un probléme se pose, aucune entreprise ne semble en mesure d'assumer un "coup dur". Il est curieux de constater que les entreprises sont à flux tendu comme si elle ne gagnait plus suffisament d'argent pour constituer des RESERVES et traverser ainsi les périodes difficiles. A force de tirer sur toutes les ficelles, on constate un Etat qui s'endette et prélévements de toutes parts...Hausse de l'impôt, plus de 410 taxes seraient répértoriées, une ponction sociale, une spoliation fiscale sur certains biens (transmissions fonciéres) etc...Il va bien valoir mettre un terme à tout celà à condition que ces producteurs de fruits et légumes ne subissent cette concurence déloyale au sein de l'Europe et que le prix des denrées fruitiéres et légumiéres soient à la hauteur du travail, des charges et que des excédents financiers puissent mettre 4 sous de coté pour maintenir "debout" ces entreprises...L'Etat vole et on est tous soucieux d'aller pomper sur l'Etat; CERCLE VICIEUX MALSAIN...