Des responsables professionnels représentant plus d'une cinquantaine de groupements livrant à Lactalis se sont réunis le 17 mai 2011 à la Maison du lait à Paris « pour faire une lecture et une analyse de la proposition de contrat adressée par la société le 28 mars 2011 », indique la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait, association spécialisée de la FNSEA), ce vendredi 20 mai 2011 dans un communiqué.
« L'objectif de ce groupe de travail consiste à définir une position commune nationale partagée avec l'ensemble des groupements et des producteurs livrant à Lactalis, explique la FNPL. Une fois finalisée, elle sera présentée à l'entreprise dans la perspective de poser les premières fondations d'une négociation. Celle-ci est nécessaire à l'établissement d'une relation contractuelle équilibrée, respectant l'esprit de la loi de modernisation de l'agriculture et celui du guide interprofessionnel des bonnes pratiques contractuelles ».
« Les propositions qui seront issues de ce travail s'inscrivent dans une volonté de partage, de construction et d'équilibre des relations entre l'amont et l'aval. Raisonnées en veillant à la diversité des situations et des territoires, la priorité exprimée par les membres du groupe de travail est de maintenir et de renforcer une équité de traitement dont les producteurs ont impérativement besoin pour construire une relation commerciale durable », poursuit l'organisation syndicale.
Par ailleurs, « conscients des délais nécessaires pour que ce travail puisse aboutir, les responsables de groupements considèrent que la date limite de signature du 30 septembre 2011 mentionnée par Lactalis doit impérativement être repoussée ».
Notre dossier : Contrats/Lait : des propositions à renégocier
Des réunions utiles
vendredi 20 mai 2011 - 20h44
Les réunions, les discussions et le papier sont des ingrédients suffisants semble-t-il mais il faut des prix si on veut des producteurs de lait. Des exploitations aux quotas supérieurs à 500000 litres ferment leurs portes laissent à penser qu'un réel malaise atteint cette production consommatrice d'heures de travail, d'hyper compétence et de lourds moyens financiers. Pour rémunérer équitablement tout celà il faut des prix et non des discours de ministre...On ne maintiendra pas de jeunes éleveurs à 3000 heures par an pour des revenus de misére..."enfoncez vous bien celà dans la tête"....Le reste c'est du blabla.