La FNSEA relaye vendredi le « cri de désespoir » de ses adhérents face aux difficultés d'entretien des cours d'eau, à l'origine selon eux des conséquences « dramatiques » des intempéries touchant le sud de la France, sur un plan humain comme économique.
« C'est un cri de désespoir, un cri du cœur des agriculteurs pour éviter des situations qui peuvent être dramatiques. [...] Nous avons l'impression de nous faire promener par le gouvernement et par l'Administration », face à la répétition des violentes intempéries, a déclaré à l'AFP Jérôme Despey, secrétaire général adjoint de la FNSEA.
Effets de la réglementation sur l'entretien des rivières et ruisseaux
M. Despey dénonce les effets de la réglementation actuelle sur l'entretien des rivières et ruisseaux par les agriculteurs et les communes.
« Dans le Var, il y a depuis quatre ans une demande pour utiliser des pelles mécaniques pour entretenir les cours d'eau. Mais il n'y a toujours pas d'autorisation, car il faut des études d'impact qui durent des années, pour protéger par exemple des espèces comme les grenouilles », a-t-il expliqué.
Sans entretien, arbres et végétaux poussent dans le lit des rivières et différentes espèces d'animaux peuvent fragiliser digues et canalisations, regrette-t-il.
La FNSEA demande à être reçue par la ministre de l'Ecologie
Et lors des épisodes de fortes pluies, les rivières « se déversent dans les terres agricoles, dans les villages », avec « des conséquences en vies humaines » et de « lourds impacts » pour les agriculteurs, souligne-t-il.
Les maraîchers et horticulteurs des environs de La Londe-les-Maures dans le Var, ont été particulièrement touchés ces dernières semaines et ces dernières années, selon M. Despey.
« Sans menacer la biodiversité », il « pourrait être fait des choses pour éviter une telle ampleur » des dégâts, estime-t-il, en appelant au « bon sens ».
La FNSEA demande à être reçue par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal à ce sujet, et souhaite l'organisation d'une table ronde « avec les différents acteurs, pour prendre des décisions pragmatiques et rapides ».
vous avez dit écologie
mercredi 03 décembre 2014 - 09h37
*et si à partir d'aujoud'hui on fesait assumer a nos chers ecologiste leurs betises, en les ponctinnant sur leurs subventions pour payer une partie des dégats dont ils sont responsables par leur acharnement dans le sud de la france ?