Vendredi 8 mai a eu lieu à Istanbul une rencontre des ministres de l'Agriculture du G20 (13 ministres dont le français Stéphane Le Foll y participaient) à l'invitation de la présidence turque du G20.
Dans un communiqué, les participants ont affirmé être prêts à relever le défi de nourrir 9 milliards d'hommes d'ici à 2050 en misant sur deux leviers. D'abord la durabilité des systèmes agricoles, alliant performances économique, écologique et sociale. Ensuite, en intensifiant la libéralisation des échanges commerciaux initiés lors du cycle de Doha qui doit déboucher sur un accord lors de la dixième session de la Conférence ministérielle de l'OMC à Nairobi (Kenya) en décembre 2015.
Dans un communiqué diffusé lundi, Stéphane Le Foll a davantage insisté sur le premier levier en rappelant l'urgence de la transition des systèmes agricoles vers des systèmes agroécologiques « qui doit être une priorité pour l'ensemble des agricultures du globe et particulièrement les pays du G20 qui produisent 85 % de la production mondiale ». Il en a profité pour inviter ses homologues du G20 à soutenir la recherche internationale en agronomie « pour améliorer les stocks de matières organiques des sols de 4 pour 1.000 par an pour que l'agriculture soit une des solutions du changement climatique et pour améliorer la fertilité des sols ».