La forêt française capte aujourd'hui l'équivalent de 22 % des émissions françaises de gaz à effet de serre, et ce chiffre pourrait monter à 30 % d'ici à 2020 selon la filière de la forêt et du bois, qui a dévoilé mardi en conférence son projet stratégique.
Le secteur se sent donc légitime à réclamer 25 % des montants annuels qui seront issus de la mise aux enchères des quotas carbone dès le 1er janvier 2013. Ces ressources viendraient alimenter un Fonds forestier stratégique carbone (FFSC), qui serait géré conjointement par l'Etat et les organisations professionnelles.
Le projet de développement « Forêt-Bois » présenté cible aussi bien l'amont (renouvellement des peuplements, adaptation au changement climatique,...) que l'aval (différents usages du bois, innovation, promotion, amélioration de la compétitivité des entreprises...) de la filière.
Laurent Denormandie, président de France Bois Forêt, a insisté sur l'aspect « collectif, consensuel » de ce projet commun aux deux interprofessions (France Bois Forêt et France Bois Industries Entreprises), qui est aussi un « projet de société ». « La France n'a pas la politique en matière de forêt-bois qu'elle mérite », a-t-il regretté, appelant à se lancer à fond dans la recherche et développement et à être au rendez-vous du changement climatique.
Henri Plauche-Gillon, président de Forêt privée française, a souligné les difficultés des propriétaires forestiers à optimiser la gestion de leur forêt alors qu'ils sont confrontés à de nombreuses incertitudes, climatiques comme économiques.
Le projet présenté par la filière devrait permettre de mobiliser 11 millions de mètres cubes supplémentaires à l'horizon de 2020 sans entamer le capital forêt et en préservant sa fonction de puits carbone. Pas moins de 25.000 emplois ruraux et industriels, non délocalisables, pourraient être créés.
Enfin, le soutien à la forêt contribuera à la préservation de la biodiversité et au respect par la France de ses engagements au titre du paquet climat-air-énergie (diminution des émissions de gaz à effet de serre, augmentation de la part d'énergies renouvelables).
Toutefois, le secteur forestier n'est pas le seul à lorgner sur les ressources issues de la mise aux enchères des quats carbone. Ce sera aux pouvoirs publics d'arbitrer. Pour l'heure, la filière se dit confiante, ayant trouvé une oreille attentive auprès du président de la République et du ministre de l'Agriculture.
ARRÊTEZ LES DISCOURS INUTILES...
mardi 10 juillet 2012 - 20h35
IL FAUT ARRÊTER L ARTIFICIALISATION DES TERRES AGRICOLES ET FORESTIERE...IL N Y A PLUS DE PLACE SUR LA PLANÈTE....MOINS DE PEUPLE...MOINS D ENFANTS...MOINS DE ROUTE...MOINS DE LIGNE A TRES GRANDE VITESSE...MOINS D AEROPORTS...MOINS D AUTOROUTE... MOINS DE DÉPLACEMENT... MOINS DE TRANSPORT... MOINS DE COURATERIE INUTILE...LOISIRS-TOURISME =POLLUTION.... IL FAUT UNE DICTATURE DE L ENVIRONNEMENT ET NON DES BLABLA QUI NE SERVENT A RIEN... SAUVER LA PLANÈTE N EST PAS UNE FANTAISIE POUR RÊVEUR PAS PLUS QUE DES ARGUMENTS DE POLITICARDS IRRESPONSABLES QUI ENCAISSENT LA MONNAIE EN ATTENDANT QUE CA SE PASSE... IL N Y A PAS UN GOUVERNEMENT CAPABLE DE PARLER "VRAI" DANS CE PAYS DE COMBINARDS... IL EST PLUS AISÉ DE DIRE OUI..OUI.OUI..OUI... DE LA LACHETÉ A LONG TERME