« Malgré la hausse des surfaces, estimée à 14 % par rapport à l'an dernier (environ +8.000 ha), la production de féverole diminuerait de 13 %, à 265.000 t, contre 306.000 t en 2012, du fait d'un rendement moyen national en fort recul », indique dans sa dernière note aux opérateurs l'Unip (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines).
Le rendement est estimé à 39 q/ha dans l'enquête Arvalis-Unip auprès des organismes régionaux. Il est donc inférieur de 12 q/ha à celui de 2012 et en retrait de 6 q/ha par rapport à la moyenne pluriannuelle.
La diminution des rendements est plus spécialement marquée en féverole de printemps dans les régions du Bassin parisien. Seule la Région Nord-Pas-de-Calais conserve un rendement atteignant les 50 q/ha.
Cela traduit la grande sensibilité de la féverole vis-à-vis du climat du mois de juillet. « Il y a eu relativement peu d'autres facteurs limitants du rendement : la pression de maladies aériennes était assez marquée mais a été en général bien maîtrisée par les interventions fongicides, à l'exception du mildiou par endroits, et les interventions contre les adventices et les pucerons ont été efficaces », complète l'Unip.
La composante « poids de mille grains », qui se forme en fin de cycle, a été spécialement affectée par la sécheresse et les fortes températures de juillet.
Ainsi, les PMG moyens sont compris entre 420 et 480 g pour la plupart des variétés de printemps cette année contre 500 à 600 g l'an dernier.
La qualité visuelle des graines est directement affectée en ce qui concerne le marché égyptien, qui recherche des grosses graines. Il n'y a pas d'incidence pour les autres marchés.