En pois, le rendement moyen national est aujourd'hui estimé à 46 q/ha, en léger mieux par rapport à 2012 et à la moyenne sur dix ans. En féverole, il devrait être voisin de 40 q/ha. Toutes les régions du nord de la France sont en retrait plus ou moins marqué par rapport à la moyenne.
Avec le climat souvent chaud et ensoleillé de juillet et d'août, la récolte des pois a pu se réaliser avant la mi-août dans les principales régions de production. Le retard accumulé faisant suite au printemps froid, évalué à deux semaines en fin de cycle, a été compensé par une moisson rapide. « Le rendement moyen national est aujourd'hui estimé à 46 q/ha, en léger mieux par rapport à 2012 et à la moyenne sur dix ans », indique l'Unip (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en prétéines) dans sa dernière note aux opérateurs. Le Sud et le Poitou-Charentes sont nettement au-dessus de la moyenne. Les Régions Centre et Basse-Normandie sont, quant à elles, un peu en retrait.
Avec un recul des surfaces de 8 %, la production française de pois sera toutefois en recul. En lien avec les bonnes conditions de récolte, la qualité physique et visuelle des graines est bonne et on ne signale pas de problème de bruche important.
« Comme on pouvait le craindre, le temps chaud et sec de l'été a été pénalisant pour les féveroles, en particulier les féveroles de printemps du Bassin parisien », informe l'Unip. Les cultures présentaient un beau potentiel en juin mais aussi un retard de stade de près de deux semaines, ce qui a accentué les effets de la sécheresse sur le nombre de grains formés et encore plus sur la taille des graines (10 à 20 % de moins qu'en année moyenne). En outre, le taux de grains bruchés dépasserait souvent le seuil de 2-3 % requis en alimentation humaine. Le rendement moyen national devrait être voisin de 40 q/ha.
Toutes les régions du nord de la France sont en retrait plus ou moins marqué par rapport à la moyenne. En revanche, les régions situées au sud et à l'ouest, où la féverole d'hiver (plus précoce à maturité) est dominante, ont des rendements supérieurs ou égaux à la moyenne.