Le tribunal de commerce de Rennes a prolongé, mercredi, jusqu'au 16 octobre la période d'observation concernant la société bretonne d'abattage et de découpe de porcs Gad (1.700 salariés), en redressement judiciaire depuis février.
La direction avait présenté, à la fin juin, un plan de continuation prévoyant la fin de l'activité d'abattage et de découpe de l'un des deux abattoirs du groupe, à Lampaul-Guimiliau (Finistère), qui emploie près de 800 emplois. Ces activités seraient recentrées sur le second abattoir du groupe, situé à Josselin (Morbihan, plus de 600 salariés), où 343 emplois pourraient être créés.
Ce plan n'a pas encore été finalisé et Gad demandait en conséquence à la justice de prolonger la période d'observation. Le tribunal a exigé, mercredi, que ce plan finalisé soit présenté au plus tard le 18 septembre.
Le plan projette aussi de fermer le site de fabrication de produits élaborés de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) où travaillent moins de 80 salariés, ainsi que le siège du groupe à Saint-Martin-des-Champs (Finistère), avec 54 salariés.
Gad SAS, déficitaire depuis 2008, a, selon une source proche du dossier, accusé 20 millions d'euros de pertes en 2012, en raison notamment d'une baisse de la production porcine française.