accueil  Accueil / Actualités / Féverole : un rendement définitif proche de 35 q/ha

Féverole

Un rendement définitif proche de 35 q/ha

Publié le jeudi 07 octobre 2010 - 17h19

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

« Les chiffres définitifs de l'enquête Arvalis-Unip auprès des organismes stockeurs et de développement aboutissent à une moyenne nationale 2010 légèrement inférieure à 35 q/ha », signale dans sa dernière note aux opérateurs l'Unip (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines).

 

C'est depuis 1995 le plus bas niveau enregistré mais aussi 12 q/ha de moins que la moyenne des cinq années précédentes.

 

La hausse de la production sera donc moins importante que prévue : malgré une progression des surfaces estimée à près de 70 % par rapport à 2009, à 148.000 ha, elle n'augmenterait que d'à peine 20 %.

 

Les disponibilités pour cette nouvelle campagne seraient donc en hausse d'environ 100.000 t. Cette offre supplémentaire devrait se valoriser essentiellement en alimentation animale, en France ou dans le sud de l'UE.

 

Ainsi, alors qu'habituellement il existe un fort gradient de rendement du sud de la France vers le nord, les moyennes régionales de 2010 sont groupées entre 30 et 40 q/ha.

 

Cette année, les régions du sud ont obtenu des rendements un peu supérieurs aux années précédentes, le Centre et les Pays de la Loire se situent dans la moyenne habituelle. A l'exception du Nord-Pas-de-Calais, un peu moins affecté, toutes les régions du quart nord chutent de 15 à 20 q/ha, avec une moyenne de 42 q/ha.

 

Cela s'explique à la fois par le climat et par les choix variétaux. Le sud et le centre-ouest cultivent principalement des féveroles d'hiver, plus précoces que les féveroles de printemps, et qui ont échappé aux fortes températures de fin juin. Les pluies de mai ont aussi été plus abondantes.

 

A l'inverse, au nord de la Loire, les féveroles de printemps, plus tardives, sont largement majoritaires. Elles étaient au stade le plus sensible fin juin-début juillet au moment du pic de chaleur et de sécheresse de cette année 2010. Et les mois d'avril et mai assez secs avaient déjà épuisé en partie les réserves en eau du sol.

 

Sur le plan phytosanitaire, il y a eu très peu de maladies, mais les attaques exceptionnellement fortes de pucerons verts fin juin dans ces régions ont peut-être aggravé l'effet du stress climatique, y compris dans les sols profonds.

 


Mots-clés : , ,

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK