Faisant suite au contrôle effectué mardi à la ferme des 1.000 vaches, la Confédération paysanne a été reçue le mercredi 10 juin 2015 au ministère de l'Agriculture par Philippe Mauguin, directeur de cabinet, afin d'évoquer les sanctions prises à l'encontre de l'exploitation.
Il lui a été confirmé que l'exploitation, située à Drucat dans la Somme, contenait 296 vaches de plus que ce qu'autorisait l'arrêté préfectoral, qui limite pour l'instant à 500 le nombre de vaches sur le site.
Concernant l'état sanitaire des vaches, qui était également dénoncé par la Confédération paysanne, il serait « satisfaisant », indique un communiqué du 10 juin de Nicole Klein, préfète de la Picardie et de la Somme. Hormis un problème d'évacuation sur une aire de stationnement et dans le couloir d'accès à l'aire d'attente, elle indique « qu'aucune non-conformité n'a été relevée » sur les autres aires de vie et que les bêtes ne présentent pas un « état de saleté anormal ». Le contrôle a également constaté un problème de sécurité pour le personnel et les animaux du fait de l'agrandissement des barrières canadiennes.
Le ministère a annoncé qu'il y aurait une mise en demeure adressée à Michel Ramery, propriétaire de la ferme des 1.000 vaches, afin de ramener le nombre de bêtes à 500. A ce jour, les représentants de la Confédération paysanne ne savaient pas si cette démarche se déroulerait sur « une période de quinze jours ou de six mois ».
« Un sentiment d'impunité pour Michel Ramery »
Le syndicat demandait, lui, une fermeture administrative de l'exploitation de Drucat, contre laquelle il va déposer une plainte pour non-respect de la réglementation sur les installations classées (ICPE). Pour Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne, c'est une question de « respect » envers l'ensemble des paysans qui subissent des contrôles, il dit ne pas comprendre « comment les contrôleurs pourraient continuer à se pointer dans les exploitations s'il n'y a pas de sanction dans cette situation ». Pour lui, il y a « un sentiment d'impunité autour de Michel Ramery qui est insuportable ».
Hasard du calendrier, le mercredi 17 juin se tiendra à Amiens le procès des 9 militants de la Confédération paysanne poursuivis pour des dégradations commises sur l'exploitation des 1.000 vaches.
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vendredi 12 juin 2015 - 10h00
Si on laisse faire la conf. l'agriculture Française ressemblera à celle de la Roumanie à la fin de la période communiste, et elle finira par être détruite. (c'est déjà commencé)Ces gens là sont des nuisibles économiques.