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Semences

La Fnams met en avant le métier de multiplicateur

Publié le mercredi 10 juin 2015 - 17h51

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Lors de son congrès organisé le mercredi 10 juin 2015 à Paris à l'occasion de ses 60 ans, la Fnams (Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences) a souhaité faire passer une image positive de la semence et mettre en avant le métier de multiplicateur. « C'est un maillon essentiel dans la filière, a insisté Jean-Noël Dhennin, président de la Fnams. On parle beaucoup de création variétale mais le producteur de semences joue aussi un rôle important. » Pour lui, une production de semences de qualité est aussi un levier important pour diminuer les interventions phytosanitaires.

 

A ce sujet, la fédération se félicite de voir apparaître dans le projet du plan Ecophyto 2 la notion de qualité des semences pour assurer la protection intégrée des cultures. « Le fait que le plan Ecophyto 2 entende accompagner les travaux de recherche sur le biocontrôle sur les usages mineurs va dans le bon sens », ajoute Jean-Albert Fougeroux, responsable du service technique de la Fnams. Toutefois, « pour conserver des semences de qualité, il faut aussi garder des produits phyto », a soulevé Jean-Noël Dhennin, qui s'inquiète beaucoup du manque de solutions sur certaines productions. « Selon moi, il n'y a pas d'obstacles majeurs pour l'obtention de dérogations pour ces usages orphelins », a soutenu Dominique Potier, député de la Meurthe-et-Moselle, qui a dirigé la mission sur le plan Ecophyto 2 qui vient être soumis à la consultation publique.

 

 

Légumineuses et protéagineux font un bond

 

Les prévisions de surfaces de multiplication font état d'une progression de 5 %, à environ 256.000 hectares (contrats présentés au 18 mai 2015), comparé à 2014 à la même période. Les productions de légumineuses fourragères à petites graines et de protéagineux font chacune un bond de plus de 30 % comparé à 2014, grâce aux nouvelles dispositions de la Pac (aide recouplée, plan protéines, SIE) et à des mauvaises récoltes en 2014. La luzerne progresserait ainsi de 29 % à 14.700 ha, contre 11.400. Le trèfle violet atteindrait 6.200 ha contre 4.500 en mai 2014, soit une hausse de 38 %.

 

Isabelle Escoffier


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