La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a publié le 30 juillet 2014 un arrêté autorisant la mise en place d'une nouvelle dénomination des morceaux de bœuf, de veau et de mouton vendus en libre-service dans les grandes et moyennes surfaces (GMS). L'étiquetage se déclinera en trois informations : le nom du morceau, sa qualité estimée de une à trois étoiles, et le mode de cuisson.
Interbev, qui soutenait ce projet, s'en félicite, et estime que cet étiquetage sera « plus compréhensible par le grand public ». Dans un communiqué de presse du 30 juillet, l'interprofession du bétail et des viandes assure que le consommateur ne maîtrise pas les dénominations actuelles et ignore les spécificités culinaires de chaque morceau. Un constat qui pénaliserait le commerce. En clair, « steak » serait plus parlant qu'un nom de muscle tel que « jumeau ».
« C'est l'aboutissement d'un long travail collaboratif entre les pouvoirs publics et tous les maillons de la chaîne, des éleveurs aux distributeurs, en passant par les transformateurs, déclare Dominique Langlois, le président d'Interbev. Avec ce nouveau système, nous faisons évoluer nos pratiques pour le bien du consommateur et dans l'intérêt général de toute la filière, au service de la consommation de viande de boucherie. »
Le nouveau dispositif devrait être en place dans la majorité des GMS d'ici à la fin de l'année 2014.