Dans un communiqué de presse du 8 juillet, Interbev constate que les volumes d'abattage des viandes bio ont progressé de 2 %. La filière conventionnelle accuse de son côté une légère baisse.
Au total, les abattages de porcs gagnent 5 %, ceux des gros bovins 1 %, tandis que les veaux et les ovins perdent 2 %.
La valorisation reste un frein, car le marché conventionnel n'est lui-même pas suffisant pour couvrir ses besoins. Ainsi, certains animaux élevés en circuit bio y font office de complément.
En bovins, « la difficulté s'est surtout fait ressentir au premier semestre sur la valorisation des jeunes animaux (veaux, jeunes bovins et génisses), indique Interbev. Une réévaluation des prix d'achat en bio de la majorité des abatteurs à l'été 2013 a permis de réassurer le différentiel de prix entre conventionnel et bio et de limiter la déperdition d'animaux en conventionnel. La baisse des cours du conventionnel au second semestre a également eu un impact évident et la dynamique de développement a nettement repris au premier semestre de 2014. »
La grande distribution s'affiche comme le principal distributeur de viande bio. Elle commercialiserait la moitié des volumes vendus contre 15 % en boucheries artisanales et 14 % en magasins spécialisés.