Le retard s'accentue aux Etats-Unis sur les semis de printemps, en particulier ceux de maïs, qui atteignaient à la fin d'avril à peine 5 % des surfaces habituelles, selon le rapport hebdomadaire des autorités américaines.
Cette mauvaise performance, conséquence d'une météo froide et humide, est à rapprocher des 49 % de semis effectués l'an passé à la même date, ou 31 % en moyenne quinquennale (2008-2012), selon les tableaux fournis, le lundi 29 avril 2013 dans la soirée, par le ministère américain de l'Agriculture (USDA).
Le relevé hebdomadaire concerne les 18 Etats qui assurent 92 % de la récolte de maïs américain : au 28 avril, les semis n'avaient pas encore débuté dans sept d'entre eux, dont le Colorado, l'Iowa, le Michigan, le Minnesota, le Nebraska, les Dakota du Nord et du Sud et le Wisconsin, en raison d'une humidité excessive.
Dans l'Illinois, à peine 1 % des surfaces ont pu être plantées, contre 76 % l'an dernier à la même date. A ce stade, seuls le Texas et la Caroline du Nord s'en tirent assez bien.
Les Etats-Unis tablent en 2013 sur une surface de maïs record de plus de 39,3 millions d'hectares, niveau jamais atteint depuis 1936, avec quelque 41 millions d'hectares.
La situation est tout aussi mauvaise pour le blé de printemps, avec seulement 12 % des surfaces habituelles semées, contre 70 % à la fin d'avril 2012 : sur les six Etats qui assurent 99 % des récoltes, le Minnesota n'a, à ce jour, pas du tout commencé les semis et le Dakota du Nord les amorce à peine (2 %).
Concernant les cultures de blé d'hiver, la part jugée « bonne à excellente » recule encore à 33 %, contre 35 % la semaine passée et 64 % en 2012.