Au Space, Bruno Le Maire a surtout insisté sur les solutions structurelles pour redonner de la compétitivité à l'élevage français. A ceux qui attendaient des mesures conjoncturelles, il a confirmé la mise en place d'une enveloppe de 8 millions d'euros pour l'engraissement de jeunes bovins avec un seuil d'éligibilité à 50 places.
Il a aussi assuré l'auditoire avoir « finalisé avec les banques, les modalités d'aménagement des prêts (accordés dans le cadre du plan Poligny, NDLR). Le dispositif sera opérationnel à la fin du mois ». Mais le ministre n'a pas livré davantage de détails.
Bruno Le Maire a aussi indiqué que les éleveurs des zones reconnues au titre des calamités agricoles « bénéficieront d'un dégrèvement de la taxe sur le foncier ». Il a aussi rappelé que les éleveurs recevront à la mi-octobre la moitié de leur DPU, 80 % de la PMTVA et la moitié des primes à la brebis et à la chèvre.
Le ministre, s'il a pu visiter le salon cette année, n'a pas pu rencontrer les représentants des producteurs bretons de porcs. Le Comité régional porcin (CRP) et l'Union des groupements (UGPVB) ont ainsi voulu rappeler au ministre les promesses qu'il leur a faites et qu'il n'a pas tenues, selon eux. Ils lui proposent de l'inviter sur une exploitation de son choix.
Le CRP et l'UGPVB demandent aussi au ministre de réunir les partenaires financiers de la filière (banques, Unigrains et Sofiproteol) afin de mettre en place une nouvelle caisse d'avance de trésorerie pour les producteurs de porcs. Et ce, même si la précédente avance n'est pas encore remboursée.
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Visionnez l'intervention de Bruno Le Maire.
DES DISCOURS DE MINISTRE
mardi 13 septembre 2011 - 21h01
Tout celà, c'est du vent ou de la poudre aux yeux, tous ces politiques et technocrates ont cassé l'élan agricole et l'agriculture -50% d'exploitants depuis la PAC de 1993. A force de prendre les paysans pour des charlots et de blagotter sur le superficiel sans rien changer sur le fond et notamment les prix,(voir les productions animales en général)la reléve agricole n'est plus au rendez vous...De nombreuses communes sans JA. Tout celà est le résultat d'une politique économique qui date de plus de 30 ans: "nourrir à bas prix la population". Une distorsion fondamentale entre le prix des produits industriels et manufacturés et la production agricole. La preuve, il est de plus en plus difficile de rémunérer un salarié en agriculture même à 9 €/heure...Les exploitations tournent tant que papi et mami retraités font tourner la boutique pour des queues de cerises..