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Doux/Volaille

Jean-Charles Doux se défend d'avoir agi en catimini

Publié le vendredi 08 juin 2012 - 18h56

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Jean-Charles Doux, directeur général délégué du groupe Doux en redressement judiciaire et fils du président-fondateur Charles Doux, s'est défendu vendredi d'avoir agi en catimini du gouvernement, assurant être guidé « par la volonté de redresser la situation ».

 

« Nous sommes guidés par la volonté de redresser la situation alors que l'on nous a proposé un démantèlement et la cession de nos activités les plus rentables. Or il n'y a pas de pérennité pour ce groupe sans un maintien de nos activités : grand export, frais et traiteur », a déclaré M. Doux, dans un entretien au magazine Challenges, publié sur son site internet. « Mon père Charles Doux a toujours privilégié les salariés », a-t-il relevé.

 

M. Montebourg a accusé jeudi Charles Doux d'avoir privilégié son intérêt personnel à celui du groupe, dans un entretien à L'Usine nouvelle.

 

Jean-Charles Doux s'est également défendu d'avoir agi en catimini lorsque le groupe a cédé ses activités brésiliennes et également en se déclarant en cessation de paiement.

 

« Pour le Brésil, nous avons eu des discussions avec les banques, connues de tous. Chacun a eu son information à son niveau et il est faux de dire que cela s'est fait en catimini. Tout comme la déclaration de cessation de paiements », a-t-il fait valoir.

 

« Les échanges étaient connus du Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri). On n'engage pas une telle procédure en cachette », a-t-il relevé.

 

M. Doux déclaré que le fait d'avoir été qualifié par certains de « patron-voyou » va « bien au-delà » du chagrin. « C'est une insulte aux salariés qui se battent ici ».

 

« Ma famille est ici depuis toujours dans le Finistère, je n'ai pas l'intention de partir et toutes les décisions sont prises sous le regard des salariés et des éleveurs qui travaillent pour nous », a-t-il poursuivi.

 

« Nous n'avons jamais écarté la possibilité d'ouvrir le capital, l'entreprise a d'ailleurs besoin de restructurer son capital. Mais c'est une opération différente de la céder à des groupes étrangers », a-t-il relevé. « La marque Doux est leader au Moyen-Orient et même un très fort leader en Arabie Saoudite, cela suscite forcément l'intérêt de nombreux groupes qui n'ont que faire des emplois en Bretagne. »

 

Il a précisé que désormais sa « priorité, c'est de trouver les ressources nécessaires pour faire face à la période d'observation de six mois. [...] Je me bats pour trouver du cash, les salaires doivent être payés et les animaux doivent être nourris ».

 

« Nous avons réussi à convaincre plusieurs banques et établissements spécialisés de nous consentir des prêts en échange de garanties sur nos actifs, sur des stocks et sur les garanties apportées par nos partenaires », a-t-il indiqué, précisant être « en train de lever de l'ordre de 15 à 20 millions pour passer les premières semaines ».

 

« Il faut nous laisser travailler. Nous devons trouver des solutions rapides permettant de redonner un rythme de croisière à notre entreprise et démontrant à nos clients que nous sommes capables de les livrer », a-t-il plaidé. « Nos exportations sont très bonnes, elles vont progresser de 5 % cette année. »

 

Il a reconnu que trois usines sur douze ont connu des arrêts faute d'approvisionnement, après des retards de livraison par des « fournisseurs inquiets ».

 

Quant à la banque BNP Paribas, actionnaire à 20 % du groupe Doux, Jean-Charles Doux a déclaré : « Pour nous, c'est un actionnaire dormant, très endormi. »

 

 

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