Une enquête de FORS Recherche Sociale sur les inégalités sociales et l'alimentation a permis de faire un état des lieux dans ce domaine et d'établir des pistes d'améliorations.
Le rapport mis en ligne le 3 avril 2015 par FranceAgriMer établit quatre types de comportements de ménages aux revenus moyens face à l'aide alimentaire. Ils se déclinent du foyer complètement indépendant à celui qui ne semble pas pouvoir s'en passer.
La perception de l'aide alimentaire dépend du degré de dépendance du ménage à celle-ci, comme indiqué ci-dessus, mais également de la durée depuis laquelle le foyer en a besoin. Le rapport indique ainsi que, pour les « nouveaux pauvres », le recours à cette dernière est « particulièrement douloureux, car synonyme de déchéance sociale » alors qu'il est « mieux vécu par les ménages ancrés dans la précarité de longue date ».
Des pistes d'optimisation
Pour augmenter l'efficacité de l'aide alimentaire, FORS Recherche Sociale propose trois pistes. La première consiste à communiquer pour mieux faire connaitre cette dernière et augmenter le « raccrochage » des foyers qui pourraient en avoir besoin.
La deuxième, plus axée sur la place des usagers dans ce type de structure, consisterait en « une évolution des représentations des travailleurs sociaux et bénévoles à l'égard des bénéficiaires ». Alors que la dernière se base sur des aspects plus techniques tels que « l'accessibilité physique et géographique » ainsi que « les horaires de distribution et les périodes d'ouverture des structures ».
Il est à noter qu'une partie du rapport fait la part belle aux modes d'aides alimentaires alternatifs qui voient actuellement le jour et qui sont fondés sur la promotion des circuits courts en s'appuyant sur des structures de type Amap (1) ou Jardin de Cocagne.
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(1) Association pour le maintien d'une agriculture paysanne.