FranceAgriMer prévoit une légère hausse de moins de 1 % de la production française de gros bovins finis pour 2011 avec une partie des animaux engraissés en France exportés en vif. Mais cette progression masque des tendances diverses.
« Le début de l'année 2011 est marqué par un déficit de vaches laitières de plus de trois ans et un surplus de jeunes femelles de 16 à 36 mois, constate FranceAgriMer. Cette situation devrait permettre un renouvellement du troupeau laitier. »
La production de génisses devraient donc reculer tandis que les abattages de vaches laitières sont attendues à la hausse. Le taux de réforme pourrait être accrue par le manque de fourrage et la flambée des prix des aliments. Tout dépendra aussi de l'évolution du prix du lait.
En allaitant, à la suite des exportations plus soutenues de broutardes en 2010, la production de génisses est attendue à la baisse. « L'année 2011 pourrait être marquée par une baisse du cheptel de vaches », estime FranceAgriMer. Globalement, la production de femelles reculerait de 1 %.
De nombreuses incertitudes planent sur le marché des broutards. L'offre devrait être au rendez-vous. De nouveaux marchés se sont ouverts comme l'Egypte. Mais l'Algérie a fermé ses frontières aux bovins vifs. La vaccination volontaire contre la FCO pourrait aussi être un frein pour les ventes vers certains pays, selon FranceAgriMer.
La production de jeunes bovins est attendue en légère hausse de 1 %. Des disponibilités élevées et un contexte de prix favorables devraient tirer la production de taurillons allaitants sur le premier semestre. Les jeunes bovins laitiers devraient être moins nombreux.