Les représentants des organisations de producteurs (OP) livrant leur lait à Lactalis se sont réunis mercredi à Paris, à la Maison du lait.
« Lactalis nous a opposé hier une fin de non-recevoir à la reprise des discussions sur un contrat-cadre, détaille Franck Guehennec, le coordinateur national des OP. Nous examinons les suites à donner aux réponses que le médiateur des contrats a apportées aux saisines que nous lui avons soumises. Et ces réponses sont favorables aux éleveurs. »
En attendant, le message que les OP adressent aux éleveurs qui n'ont pas signé la seconde version du contrat que Lactalis leur propose, se veut rassurant. « La non-signature, d'ici au 31 mars, du contrat ne remet pas en cause la collecte de leur lait, ni le versement des primes. Ce serait une rupture abusive de la relation commerciale. Le contrat tacite qui les lie aujourd'hui à Lactalis les protège davantage que celui présenté à leur signature. »
Face aux affirmations de Lactalis disant avoir un certain nombre de contrats signés en main, les OP ont décidé de se livrer eux aussi à un décompte. « Nous avons écrit aux producteurs de l'Orne le 27 février en demandant à ceux qui n'ont pas signé de nous confier leur contrat jusqu'au 22 mars, détaille Max Vié, le président de l'OP Lactalis de l'Orne. Le 2 mars, sur ma zone qui compte entre 600 et 650 éleveurs laitiers, nous avions reçu presque 400 contrats. »
Le professionnel espère bien atteindre le chiffre de 450. Ce mouvement de recensement a, depuis, dû s'élargir à la Bretagne, aux Pays de la Loire, à la Basse-Normandie et au Nord.
l'intransigeance n'a jamais porté au dialogue
jeudi 08 mars 2012 - 07h27
Curieux que des gens qui se disent responsables professionnels n'aient pas mesuré les conséquences de leur intransigeance. Maintenant faudra expliquer à leur mandants (ceux qui les ont suivi) la marche à suivre. Surtout qu'à coté de ça bon nombre d'éleveurs sont satisfaits de lactalis.