En octobre 2010, l'excédent des échanges agroalimentaires français était de 1,05 milliard d'euros, soit une augmentation de 347 millions d'euros (M€) par rapport à octobre 2009, révèle lundi la dernière note Agreste Conjoncture sur le commerce extérieur agroalimentaire, éditée par le service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture.
« Ce niveau record s'explique par le doublement de l'excédent en céréales avec les pays tiers, conjugué à l'amélioration en produits transformés », indique le SSP.
Pour être plus précis, « les échanges de produits transformés expliquent les trois quarts de cette embellie ». Celle-ci concerne les pays tiers et, pour la première fois depuis 2008, également l'Union européenne, apprend-t-on.
Sur l’Union européenne, l’excédent (476 M€) progresse par rapport à octobre 2009, grâce aux produits transformés dont les exportations augmentent sensiblement, tandis que leurs importations se contractent. Les ventes s’améliorent notamment pour les vins et spiritueux, produits laitiers et les produits des céréales.
Avec les pays tiers, l’excédent (575 M€) a quasi doublé par rapport au bon résultat d'octobre 2009. L’excédent en produits bruts se maintient pour le deuxième mois consécutif, sous l’effet de ventes records de blé tendre, amplifié par la forte progression des prix mondiaux. L’excédent en produits transformés atteint un niveau record grâce à l’amélioration des performances pour les vins et spiritueux et dans une moindre mesure les produits laitiers.
L’excédent cumulé atteint 6,1 milliards d'euros, en hausse de 1,8 milliard d'euros par rapport aux dix premiers mois de 2009. « C’est entièrement dû aux pays tiers, avec lesquels l’excédent a plus que triplé », explique le ministère. Pour les produits transformés (vins, alcools, produits laitiers), il a « bondi », tandis que le déficit en produits bruts se réduit « principalement grâce au blé tendre ».