Alors que le retour d'El Niño se profile pour le second semestre 2014, Jean-Pierre Céron, climatologue à Météo-France, explique mercredi dans une interview sur le site de Météo-France que « les dernières prévisions saisonnières expertisées par Météo-France, actualisées le 15 juin, vont dans le sens d'un El Niño faible à modéré, qui atteindrait son intensité maximale à l'automne ».
« Mais on ne peut pas, à ce stade, exclure l'hypothèse d'un scénario neutre, c'est-à-dire que l'événement El Niño n'ait pas lieu », ajoute l'expert.
Les événements El Niño apparaissent d'une manière irrégulière, tous les 2 à 7 ans. « Ces épisodes débutent en général en milieu d'année et durent de 6 à 18 mois. Ils atteignent leur intensité maximale vers Noël », rappelle Jean-Pierre Céron.
« De par son ampleur (augmentation de température de l'ordre de 1°C ou plus des couches océaniques superficielles dans le rail équatorial pendant plusieurs mois) et l'étendue de la zone concernée (au niveau de l'équateur, le bassin pacifique tropical s'étend sur une zone large de plus de 10.000 km), El Niño affecte le climat mondial dans son ensemble », explique le climatologue.
Le 17 juin dernier, le système d'alerte précoce sur l'alimentation et l'agriculture (GIEWS) de la FAO indiquait de son côté que la probabilité d'un développement du phénomène climatique El Niño atteint 69 % sur la période allant de juin à août et monte à 82 % à la fin de l'année.
amusant
jeudi 26 juin 2014 - 08h44
Il y a quelques mois de ça, des météorologues américains prédisaient un fort "el nino" qui risquait de perturber le climat mondial, donc les récoltes. Maintenant que nous sommes proches du cycle, on passe au mode "faible à modéré". Ceci montre simplement que les modèles climatiques ne sont pas d'une précision diabolique. Mais malgré tout, nous continuons, en France particulièrement, à prêcher contre le "changement climatique" et son cortège de contraintes et taxes en cours ou à venir. D'ailleurs, la France va organiser le sommet sur le climat en 2015, vu que personne d'autre veut s'en occuper. C'est du pain béni pour les politiques qui donneront l'impression de faire "quelque chose" pour "nos enfants", en oubliant soigneusement qu'ils sont en train de massacrer l'économie.