En novembre, les températures moyennes sont au niveau des normales, excepté dans le Centre-Est et le Nord-Est où elles sont légèrement supérieures, retrace le ministère de l'Agriculture dans sa note parue lundi 6 décembre.
Pour la métropole, la température moyenne mensuelle atteint 9°C. C'est à partir de la troisième décade que les températures moyennes chutent. En une semaine, elles perdent de quatre à huit degrés suivant les régions. Entre le 1er et le 20 novembre, les températures moyennes les plus élevées par rapport aux normales saisonnières se trouvent dans le quart nord-est de la France, les écarts négatifs se situant dans l'extrême Sud-Est.
Les précipitations sont globalement supérieures de 45 % aux normales saisonnières. C'est en Corse et dans le Sud-Ouest qu'on observe les plus forts excédents. Sur les deux premières décades de novembre, le cumul des précipitations s'étend sur la plus grande partie du territoire. Il est particulièrement important sur la côte atlantique bretonne et sur la façade atlantique aquitaine. A l'inverse, on observe des déficits de précipitations sur la côte languedocienne, qui deviennent importants dans la Plaine du Roussillon.
Depuis le mois de septembre 2010, les précipitations cumulées restent inférieures à la normale saisonnière sur la majorité du territoire, avec un déficit plus important sur une zone allant de la Haute-Saône à la Savoie. Toutefois, les écarts aux normales ont tendance à se rétrécir par rapport au mois d'octobre.
Le niveau des réserves utiles des sols en eau s'oriente vers un rapprochement des normales. Les excédents les plus importants se concentrent sur l'embouchure du Rhône. A l'inverse, une zone relativement large de déficit s'étale sur le centre du pays, le Cher étant le département le plus touché.