Sans surprise, le président de la chambre d'agriculture du Loir-et-Cher, Guy Vasseur, a été confirmé mercredi à la tête de l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA). Un poste qu'il occupe depuis janvier 2010.
Parmi les axes qu'il entend développer durant les six prochaines années de ce nouveau mandat : la promotion de normes environnementales plus « en lien avec les réalités agronomiques et des territoires », et surtout, la valorisation des produits : « La grande distribution est en train de détruire nos emplois et nos territoires », a-t-il affirmé.
Une seule femme
Il est à noter une nouveauté quant à la gouvernance de l'APCA : le décret du 15 mars (publié au Journal officiel du 17 mars 2013) l'a doté d'un conseil d'administration, « pour que toutes les régions soient représentées », a précisé Guy Vasseur.
Il est composé de 37 membres, dont le président de l'APCA et, pour chaque région ou circonscription regroupant plusieurs régions, un représentant des chambres départementales, interdépartementales, régionales ou interrégionales situées dans cette région ou circonscription.
« Les chambres situées dans des régions ou circonscriptions comprenant plus de trois chambres départementales ou interdépartementales disposent d'un second représentant, qui est président ou vice-président de la chambre régionale ou interrégionale siégeant à l'assemblée permanente », précise le décret.
Une seule femme figure parmi ces 37 membres : Christine Valentin de la Lozère. Qui a également pris la fonction de secrétaire adjoint dans le nouveau bureau de l'APCA, présenté ce jour.
Les membres de ce bureau sont élus au scrutin secret, après chaque renouvellement, par le conseil d'administration. Il comprend un secrétaire général (Jo Giroud), quatre vice-présidents, dont un premier vice-président (Jean-Louis Cazaubon), et quatre secrétaires adjoints.
« Un bureau équilibre en termes de productions », a souligné Guy Vasseur.
Il reste le problème du financement des chambres : « Nous sommes prêts à accepter des missions nouvelles, y compris sur le “Produire autrement”, mais si on nous coupe les vivres comme c'est le cas en ce moment, ce ne sera pas acceptable ! Nous en discuterons avec le ministre. C'est tout le développement agricole qui est en jeu », a ajouté le président de l'APCA.