A la faveur de la baisse de l'euro face au dollar, la France s'est octroyée une bonne place dans le dernier appel d'offre égyptien. La France ne devrait pas voir de mal à réaliser son objectif de 8,6 millions de tonnes (Mt) de blé exportées vers les pays tiers, selon Xavier Rousselin, responsable de l'unité du marché des grandes cultures de FranceAgriMer, qui s'exprimait, mercredi, à l'issue d'un conseil spécialisé des céréales.
A la fin de la première semaine de décembre, 5 Mt avaient déjà été expédiées. « Il faudra même que le rythme des exportations ralentisse d'ici à la fin de la campagne, car nous ne pourrons pas fournir des quantités que nous n'avons pas », a prévenu Xavier Rousselin.
Le dernier appel d'offre de l'Egypte, qui portait sur 160.000 t, en a accordé 60.000 à la France. Les autres origines choisies sont la Russie et l'Argentine, pour 60.000 t chacune. Ce qui veut dire que l'origine hexagonale reste dans la compétition sur le marché international en dehors de ses clients de proximité que sont l'Algérie, le Maroc et le nord de l'Afrique de l'Ouest.
Depuis le début de la campagne, l'Egypte, premier importateur mondial de blé, s'est approvisionnée pour 3,1 Mt en provenance de la Russie, tandis que la France n'y a exporté que 120.000 t.
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