Le gouvernement argentin a annoncé le lundi 6 mai 2013 des mesures visant à augmenter la production de blé alors que les surfaces consacrées à cette céréale ont diminué dans le pays, qui est l'un des exportateurs de poids sur les marchés mondiaux.
Les taxes perçues par l'Etat argentin sur les exportations de grains de blé (23 %) et de farines de blé (13 %) seront désormais placées dans un fonds fiduciaire, et les sommes ainsi collectées seront ensuite redistribuées aux producteurs, a annoncé la présidente Cristina Kirchner.
Ces taxes rapportent quelque 500 millions de dollars, si l'on se base sur la récolte de 2011-12, a-t-elle précisé.
« Les taxes à l'exportation de blé seront toujours prélevées, mais au lieu d'alimenter les caisses de l'Etat, elles iront dans un fonds fiduciaire qui sera géré par toutes les organisations professionnelles du secteur », a expliqué la présidente argentine.
« Chaque agriculteur devra déclarer combien il a produit et se verra remettre un certificat de contribution à la production de blé. Cela lui permettra ensuite de percevoir ce qui lui revient du fonds fiduciaire », a-t-elle poursuivi.
La récolte de blé de l'Argentine a atteint un niveau record en 2007-08 à 16 millions de tonnes, pour une superficie de 6 millions d'hectares.
Mais les cultures ont reculé de 2,8 millions d'hectares au cours des cinq dernières années, avec une production aux alentours de 12 millions de tonnes en 2012 dont environ la moitié est exportée.
La présidente argentine a précisé que l'objectif du gouvernement est d'augmenter la production de blé, à la traîne par rapport à la croissance de celle du soja, principal produit d'exportation du pays.
L'Argentine est le premier exportateur mondial d'huile et de farine de soja et le troisième exportateur mondial de graines de soja, derrière les Etats-Unis et le Brésil.
et pendant ce temps
mercredi 08 mai 2013 - 07h11
nos gouvernants font tout ce qu'il peuvent pour limiter notre production: jachères et autres co.....es, en passant par une règlementation stupide et tatillonne. que l'on se rassure: si un jour, notre production est insuffisante, on pourra toujours acheter aux argentins: avec ogm, bien sur, mais au moins, on saura de quoi on crevera.