Concluant l'assemblée annuelle de Coop de France métier du grain, le 18 décembre 2013 à Paris, Christian Pees, son président, a insisté sur la nécessité d'améliorer les taux de protéines des blés français, notamment pour gagner des parts de marché à l'exportation.
Pour lui, au travers du plan protéine blé tendre, « il s'agit de peser simultanément sur trois leviers : le levier génétique pour orienter la recherche vers des variétés valorisant mieux l'azote, le levier agronomique pour développer les outils de pilotage de la fertilisation azotée, et le levier contractuel ».
Sur le volet des contrats, Christian Pees a confirmé que l'accord Intercéréales passé le 3 décembre « prévoit l'obligation d'inclure, dans tous les contrats en blé tendre, un taux de protéines contractuel et une grille de bonifications/réfactions ». Il s'agit, selon lui, de donner un signal prix aux producteurs pour valoriser la teneur en protéines de leurs blés. Jusqu'à présent, dans la relation agriculteur-collecteur, le taux de protéines était indicatif et non obligatoirement contractuel.