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Bien-être et statut de l'animal

Les éleveurs veulent se faire entendre (+ VIDEO)

Publié le mercredi 29 octobre 2014 - 18h24

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La FNSEA publie un document pour rappeller les multiples actions des éleveurs en faveur du bien-être animal. (voir l'interview VIDEO de Christiane Lambert, vice présidente de la FNSEA)

 

« Nous ne sommes sans doute pas assez people pour être invités à débattre du bien-être animal. Mais depuis longtemps, nos pratiques et nos cahiers des charges ne cessent de s'améliorer », s'agace Christiane Lambert. Première vice-présidente de la FNSEA, en charge de ce dossier, elle s'étonne de l'absence des éleveurs sur les multiples plateaux de télévison qui parlent de viande ou souffrance animale.

 

Lors d'une rencontre avec la presse, le mercredi 29 octobre 2014 à Paris, éleveurs de vaches, de chevaux, de volailles, de porcs ont témoigné. Point commun : si l'animal est en mauvaise santé ou maltraité, tout le monde en pâtit, l'éleveur en premier. « La fontaine parlait déjà de l'oeil du maître », ponctue Christiane Lambert. Tandis qu'un éleveur laitier rappelle que le bien-être animal, c'est aussi le bien-être de l'éleveur.

 

Les éleveurs adoptent régulièrement les progrès constatés par les chercheurs en matière de bien-être. Christophe Barreuilh, éleveur de canards dans les Landes, l'illustre : « En janvier 2016, les cages de canards gavés devront être collectives. Déjà 50 % le sont. Ceux qui ne seront pas aux normes n'auront pas de débouchés dans la plupart de nos filières de qualité. » A ceux qui assimilent gavage à souffrance animale, il rappelle les aptitudes du canard à être gavé, l'absence de peur quand il entre dans l'élevage, la durée courte du gavage.

 

Dans les départements, les responsables des FDSEA soulignent le désarroi des éleveurs toujours mis sur la sellette pour le comportement condamnable de quelques rares agriculteurs. « Souvent, nous ignorons d'où viennent les photos brandies par l'association L214. Quand arrêtera-t-on de nous monter des photos de gros élevages venus des États-Unis », s'insurge Etienne Gangneron, éleveur bio dans le Cher.

 

Marie-Gabrielle Miossec 


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