Pour lutter contre l'ambroisie, une adventice invasive et allergisante, une coordination nationale est nécessaire d'où la proposition de loi faite par le Comité parlementaire de suivi du risque d'ambroisie.
Réuni le 23 avril 2013, le Comité a détaillé le texte élaboré en concertation avec toutes les parties prenantes (institutions, agriculteurs, associations...).
En définissant les ambroisies comme des « végétaux nuisibles pour la santé publique », la lutte devient « obligatoire et permanente sur le territoire métropolitain ». La proposition de loi donne ainsi « les outils juridiques nécessaires aux acteurs pour déployer toutes les solutions à leur disposition afin de stopper le développement des ambroisies en France ».
« Les ambroisies ne doivent pas devenir une fatalité, estime le Comité. Elles ont un coût humain, environnemental et financier. Dans le Rhône-Alpes, les ambroisies coûtent quelque 20 millions d'euros annuels à la CPAM régionale et au secteur agricole. »