Le 29 août 2014, dans un communiqué de presse commun, le Coceral (1), la Fediol (2) et la Fefac (3) demandent à la Commission européenne de prendre rapidement une décision, « en septembre 2014 », concernant l'autorisation d'importer huit variétés d'OGM pour la fabrication d'aliments. Et ainsi éviter les menaces sur l'approvisionnement de l'Union européenne en maïs, soja, colza et des produits dérivés riches en protéines.
« Il est urgent que la Commission européenne assure la sécurité juridique des acteurs de l'alimentation animale pour l'accès à des matières premières essentielles, insiste Ruud Tijssens, le président de la Fefac. [...] Il n'y a pas d'alternative viable disponible sur le marché communautaire. Tout délai supplémentaire dans la procédure d'autorisation d'importer pourrait éroder un peu plus la compétitivité de l'élevage européen. »
Selon ces trois organisations, les huit produits OGM en question ont été jugés « sûrs » par l'Agence européenne de sécurité sanitaire des aliments (Efsa). Ils ajoutent que la décision concernant l'autorisation de les importer est, pour certains d'entre eux, attendue depuis la fin de l'année 2013.
« Tout délai supplémenatire se traduirait par une situation suicidaire pour l'Europe qui conduirait à des perturbations importantes du commerce et des risques d'insécurité juridique, prévient Paul Della Tolla, le président du Coceral. L'Europe a besoin de s'adapter à un monde qui se globalise rapidement et à une compétition extérieure plus importante. »
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(1) Comité du commerce des céréales, aliments du bétail, oléagineux, huile d'olive, huiles et graisses et agrofournitures.
(2) Fédération européenne de l'industrie des huiles végétales et tourteaux protéiques.
(3) Fédération européenne des fabricants d'aliments composés.
Titre
mardi 02 septembre 2014 - 09h07
Pas d'accord: si on n'a pas le droit de produire des OGM il n'est pas normal d'en importer; donc on consomme d'abord notre production et on n'importe que lorsqu'il n'y en a plus! Pour l'instant c'est l'inverse.