L'agriculture biologique reste une affaire de riches qui se développe surtout dans le monde occidental, notamment en Europe, selon une étude du Worldwatch Institute publiée mercredi.
Sur la décennie 1999-2009, les superficies mondiales cultivées en bio ont plus que triplé pour atteindre 37 millions d'hectares, selon cette étude conduite par le Programme alimentation et agriculture de l'institut indépendant fondé par l'agroéconomiste américain Lester Brown en 1974.
L'Australie, la Nouvelle-Zélande et les Etats insulaires du Pacifique totalisent la plus vaste surface en bio (12,1 millions d'hectares), devant l'Europe (10 Mha) et l'Amérique latine (8,4 Mha), mais c'est en Europe qu'elle a le plus évolué avec une croissance de 9 % entre 2009 et 2010, date des dernières données disponibles, indique l'Institut de recherche. Par contraste, l'Amérique du Nord ne compte que 2,6 Mha de bio, l'Asie 2,8 Mha et l'Afrique à peine plus de 1 Mha.
Cependant, en matière de ventes au plan national (et non plus de production), le secteur du bio aux Etats-Unis est l'un des plus dynamiques du pays avec une croissance des ventes de 11,5 % en 2011, pour atteindre 31,5 milliards de dollars.
Parallèlement, même avec « un léger déclin » des surfaces en agriculture bio en Chine (1,4 Mha) et en Inde (0,8 Mha), « le volume des exportations indiennes de produits bio a, lui, augmenté de 20 % ».
Il est à noter également que 13 % des exportations de ces volumes concernaient l'Asie. L'Inde est d'ailleurs au premier rang par le nombre de ses agriculteurs certifiés en bio, qui atteignait 400.551 paysans en 2010.
En 2010, 84 pays avaient adopté des réglementations sur le bio, défini comme « un système de production fondé sur des processus écologiques » comme le recyclage des déchets, au détriment des éléments de synthèse comme les engrais ou les pesticides chimiques.
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samedi 19 janvier 2013 - 10h48
cet article est tres rediger il reflete les anomalies ideologiques du monde moderne. en france on subventionne l alimentation des bobos au travers de l agriculture biologique il serait preferable de subventionner correctement les restos du coeur. les produits bios ont un prix de revient eleves ce n est pas a la colectivite de payer