Publié le lundi 11 février 2013 - 19h56
Lundi soir, lors d'une conférence de presse commune au ministère de l'Economie et des Finances, Benoît Hamon, Stéphane Le Foll et Guillaume Garot ont livré les détails du plan d'action que le gouvernement compte mettre en œuvre, après discussion avec la filière, concernant les suites à donner à l'affaire de substitution de viande de bœuf par de la viande de cheval dans des lasagnes de la marque Findus.
« Nous ne voulons plus un seul produit litigieux en rayon, a affirmé Benoît Hamon, en expliquant que les agents de la DGCCRF poursuivent leur enquête pour dresser un inventaire des clients de l'entreprise Comigel. Nous voulons prendre la mesure et la nature du préjudice. Et faire la lumière sur son étendue. Nous pourrons vous dire d'ici à 48 heures s'il s'agit d'une négligence ou d'une fraude. S'il y a fraude, je transmettrai au parquet. »
L'Etat entend également élargir les contrôles au-delà de la filière aujourd'hui incriminée. Les filières de la viande et du poisson feront l'objet de contrôles plus nombreux pendant toute l'année 2013. Benoît Hamon a insisté aussi sur la nécessité de renforcer les autocontrôles chez les professionnels. « Quand les prix sont plus bas que le marché ou que les étiquettes ne sont pas conformes, cela pourrait servir d'alerte », a-t-il souligné.
Enfin, et c'est là que le ministre de l'Agriculture entre en scène, la France va « poser clairement le débat de l'origine au niveau communautaire, a insisté Stéphane Le Foll. Nous avons convenu avec le ministre britannique d'une réunion au niveau européen sur la question posée par cette tromperie ».
L'objectif est de faire accélérer la réflexion en cours à Bruxelles sur la mention de l'origine des viandes entrant dans les produits transformés. Le ministre français a aussi annoncé qu'il réunirait la semaine prochaine la filière française pour voir comment faire progresser l'étiquetage sur les produits transformés.
Eric Roussel
mardi 12 février 2013 - 08h11
blaireaudesbois
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mardi 12 février 2013 - 07h54
rabolio_fa
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mardi 12 février 2013 - 00h58
valdeseine
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parole
mardi 12 février 2013 - 11h37
oui, mais le consommateur ne voudra pas ou ne pourra pas se payer une viande à ce prix. Ne faire que des produits dits "de qualité", style poulet labels etc, exclura beaucoup de consommateurs qui préfèreront mettre leur argent ailleurs. De plus, l'évolution du mode de vie fait que nous cuisinons moins, et achetons plus de plats cuisinés. Sinon, savez vous que des poulets bio périmés ont failli être consommé dans des cantines la semaine dernière? Le bio, c'est parait il un signe de qualité non?