Publié le vendredi 17 avril 2015 - 17h44
A l'occasion de ses 60 ans d'existence, Gîtes de France a présenté le 17 avril 2015 une étude sur son poids socio-économique dans le paysage français.
2 milliards de chiffre d'affaires direct et indirect
Avec 60.000 hébergements, dont 82 % situés en zone rurale, l'association se pose comme « le leader français et européen de l'hébergement chez l'habitant ». Sa fierté : contribuer au développement économique des territoires. Plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires serait en effet généré indirectement par la consommation des touristes fréquentant ses gîtes et chambres d'hôtes, et près de 190 millions d'euros par les achats des propriétaires aux divers fournisseurs. Qui s'ajoutent aux 646 millions d'euros de leur chiffre d'affaires direct.
Son impact se traduit également en termes de « maintien ou de créations d'emplois locaux directs, indirects et induits », que Gîtes de France estime à près de 32.000 équivalents-temps plein (ETP) en 2014 : 19.000 rattachés directement à l'activité et plus de 12.000 liés à l'entretien des bâtiments, à l'alimentaire, aux services...
Entre 10 et 15 % d'agriculteurs
L'Etat aussi profite de son succès puisque l'activité génère plus de 150 millions d'euros d'impôts et de taxes par an !
Il est à noter que 88 % des maisons d'hôtes sont gérées à titre individuel (sous les régimes fiscaux des micro-entreprises BIC, réel simplifié BIC ou en auto-entrepreneur). Le régime des bénéfices agricoles ne représente que 5 % de ceux déclarés. Au total, les agriculteurs propriétaires de gîtes ou chambres d'hôtes représentent « entre 10 et 15 % » de l'activité de Gîtes de France.
Activité complémentaire
Si Gîtes de France observe une progression de 5 % de son parc entre 2004 et 2014, l'activité d'hébergement touristique reste coûteuse à monter : en moyenne 91.000 euros pour créer un gîte et 76.000 euros pour une chambre d'hôte. C'est, en tout état de cause, un complément de revenus pour la majorité des propriétaires : 26 % déclarent gagner moins de 5.000 euros par an, 34 % entre 5.000 et 15.000 euros et 20 % entre 15.000 et 30.000 euros.
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