Publié le vendredi 21 mars 2014 - 16h00
La plate-forme de financement participatif Hello Merci a organisé le 20 mars 2014 une soirée parisienne pour présenter ses projets agricoles, lancés en partenariat avec La ruche qui dit oui et La Banque postale.
Parmi les initiatives en cours : une apicultrice des Vosges lançant une collecte de fonds pour financer « un beau magasin » et un local de transformation, un couple d'éleveurs cherchant à monter « un deuxième poulailler pour répondre à la demande grandissante de la clientèle », un brasseur de bière souhaitant développer son activité...
Autrement appelé « crowdfunding », ce moyen alternatif de financement consiste à récolter des fonds pour un projet créatif ou entrepreneurial, sans passer par les investisseurs traditionnels tels que les banques. On compte aujourd'hui une soixantaine de « plates-formes » en France, qui font les intermédiaires entre les demandeurs et les financeurs. Certaines proposent des prêts rémunérés ou des investissements contre acquisition de parts de sociétés (comme Prêt d'union...). D'autres ont opté pour des systèmes non spéculatifs en proposant des dons, avec ou sans contrepartie en nature (KissKissBankBank, Ulule...), ou des prêts solidaires, c'est-à-dire « à taux 0 », comme Hello Merci.
A l'occasion de la table-ronde animée par Sophie Bergot, journaliste à La France Agricole, le cofondateur de Hello Merci, Vincent Ricordeau, a témoigné du poids financier du crowdfunding dans le monde : « 5 milliards de dollars en 2013, 20 milliards à l'horizon de 2020 ». Selon lui, le développement du secteur devrait s'accélérer en France cette année, en raison du soutien apporté par le gouvernement à travers l'exemption du monopole bancaire et la création d'un agrément spécial – IFP, pour Intermédiaire de financement participatif – pour les établissements souhaitant développer l'offre de prêts rémunérés.
Plus d'informations sur : www.amf-france.org ou www.alloprod.com, ainsi que sur le site de la plate-forme Hello Merci : www.hellomerci.com.
crocodile40
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pas de honte
dimanche 23 mars 2014 - 10h32
quand je lis les commentaires de mes copains abonnés si j'étais ministre de l'agriculture je démissionnais la preuve que la paye est largement au dessus de notre travail et aide a ne pas avoir un esprit suicidaire ou tout simplement il ne lit pas les commentaires de la france dans bas il est vrai que foldingue ne répond pas au courrier que l'on lui adresse la moindre des politesses crocodile40