Publié le mercredi 02 avril 2014 - 16h56
De l'aveu du ministère de l'Agriculture, le succès de l'appel à projets GIEE (groupements d'intérêt économique et environnemental) était inattendu avec plus de 460 dossiers.
Cela tombe bien : l'idée est de mobiliser « l'ensemble des agriculteurs, pas seulement les pionniers », a insisté Catherine Geslain-Lanéelle, s'exprimant au nom du ministère lors de la conférence « Produisons autrement », à Paris le 2 avril 2014.
Elle a aussi rappelé la volonté du ministère de « cesser d'opposer les formes d'agriculture entre elles », en valorisant, au contraire, la diversité de l'agriculture française.
Les GIEE (groupement d'intérêt économique et environnemental) qui sont désormais dans les starting-blocks reflètent bien cette diversité. Diversité des exploitations engagées : grandes cultures, élevage, viticulture, arboriculture, filières AOC, plaine et montagne...
Diversité des objets : autonomie fourragère ou protéique, lutte raisonnée contre les nuisibles, complémentarité élevage-cultures à l'échelle d'un bassin de production, développement des circuits courts, projet collectif de méthanisation à la ferme, etc.
Diversité des structures porteuses : syndicats de producteurs, Cuma, groupes Civam, caves coopératives... Diversité des partenaires, sur le plan technique ou financier : chambres d'agriculture, groupements techniques, collectivités, chasseurs, environnementalistes...
Que ceux qui craignaient que l'aspect écologique prenne le pas sur l'économique se rassurent : l'enjeu économique est au centre de toutes les projets. L'agroécologie, en elle-même, se veut rentable. Et le GIEE a pour but d'aider les agriculteurs à franchir le cap.
D'abord, par la dimension collective : mutualisation des coûts, dynamique de groupe, retours d'expériences plus variés. Ensuite, les actions prévues dans le cadre de ces GIEE pourront bénéficier d'une majoration ou d'un fléchage privilégié des aides (qui peuvent venir de l'Europe, de l'Etat ou des collectivités).
Les bénéficiaires de ces aides peuvent être les agriculteurs eux-mêmes ou les structures d'accompagnement, selon les investissements requis par les uns et les autres.
B.L.
berber40
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jeudi 03 avril 2014 - 14h20
Que ce ne soit pas une recherche de pognon en plus ??? qui ne servirait qu'à faire un peu de bruit...