Tendances céréales
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Fermeté
Les prix du blé rebondissaient une nouvelle fois jeudi sur un marché français toujours plombé par une météo très capricieuse et des estimations de récoltes revues sans cesse en baisse.
Les analystes d'Agritel ont ramené leurs estimations de récoltes 2007 à 32,3 millions de tonnes, en repli de 3,6% par rapport à l'an passé, mettant en cause la sécheresse du mois d'avril et les pluies persistantes de juin et juillet.
Toujours sur le front de la météo, les pluies survenues cette nuit viennent perturber une nouvelle fois les récoltes dans le Nord et l'Ouest de la France, et l'amélioration prévue pour les prochains jours ne devrait constituer qu'un simple répit avant de nouvelles dégradations pluvieuses.
Sur la scène internationale, l'Egypte a acheté mercredi 150.000 tonnes de blé russe au détriment du blé américain pénalisé par des coûts de frets élevés.
Déçu dans un premier temps, le marché à terme de Chicago, qui s'était replié à l'ouverture mercredi a finalement terminé la séance en hausse, inquiet de la situation en Europe où les récoltes pâtissent de la sécheresse à l'Est et de fortes pluies et d'inondations à l'Ouest.
Les cours sur le CBoT continuaient leur progression lors des échanges électroniques de la séance de nuit et venaient soutenir les prix sur le marché à terme européen (Euronext) qui ouvrait en hausse de 1,50 à 5 euros dans un volume de transactions relativement maîtrisé (797 lots).
L'échéance de novembre (689 lots) gagnait 5 euros à 205,25 euros.
Entraîné dans son sillage, le maïs gagnait 1,50 euro sur l'échéance de novembre (219,50 €/t) dans un volume de transactions peu significatif (7 lots échangés en fin de matinée).
La même fermeté régnait sur le marché physique où la tonne de blé standard cotait 200 euros et le blé de belle qualité (220/11 mini) 214 euros, prix acheteur.
L'orge fourragère valait 195 €/t vendeur à Rouen pour des livraisons entre août et décembre tandis que le maïs restait ferme à 225 euros (fob) sur le Rhin pour des livraisons entre janvier et juin.
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jeudi 02 août 2007 - 18h13
Le blé repart à la hausse
Le prix du blé repartait à la hausse mercredi après la correction baissière de la veille sur un marché français sans grande animation faute de vendeurs et où s'amplifient les rumeurs de récoltes médiocres.
«A l'exception de quelques zones, la déception est générale sur les rendements, d'où cette nouvelle poussée haussière», a commenté un opérateur.
«De plus, le marché à terme européen était sous-coté de 2 euros hier par rapport au marché physique, et il corrige aujourd'hui son écart», a-t-il ajouté.
Dès l'ouverture du marché à terme européen le blé meunier repartait en hausse de 1,25 à 3 euros selon les échéances tandis que le volume de transactions augmentait rapidement pour s'établir à 2.440 lots en fin de matinée.
L'échéance de novembre restait toujours la plus traitée avec 1.628 lots en hausse de 2,50 euros à 202,50 euros/tonne.
Le blé entraînait dans son sillage le maïs qui gagnait entre 2,50 euros et 3,50 euros sur ses trois premières échéances mais le volume de transactions restait peu significatif avec 38 lots échangés. L'échéance de novembre progressait de 3,50 euros à 217 euros.
Même fermeté sur le marché physique où les vendeurs proposaient la tonne de blé standard à 200 euros et le blé de belle qualité (220/11 mini) à 210 euros.
L'orge fourragère cotait 195 €/t vendeur à Rouen pour des livraisons entre août et décembre tandis que le maïs s'achetait 2 euros plus cher sur le Rhin à 210 €/t (fob) pour des livraisons de janvier à juin.
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mercredi 01 août 2007 - 17h14
En fort recul
Les prix du blé se corrigeaient fortement mardi suite à la hausse sans répit des jours passés sur un marché français attentiste.
«Le marché poursuit sa correction sur prises de bénéfices après les quelque dix jours de hausse ininterrompue», a commenté un opérateur.
Les opérateurs seront définitivement fixés dans les prochains jours sur l'état des récoltes puisque 80% de celles-ci devraient se terminer en fin de semaine tandis que les derniers chantiers de moissons devraient s'achever dans deux semaines au plus tard.
D'ores et déjà qualité et rendements s'annoncent décevants et inférieurs à l'année dernière dans la plupart des régions.
Mardi, le blé meunier cédait dès l'ouverture du marché à terme européen (Euronext) 5 euros sur son échéance de novembre, toujours la plus traitée (1.800 lots sur 2.760 lots). Cette dernière ne valait plus que 200 euros alors qu'elle avait clôturé la veille à 205,25 euros/tonne.
Emporté dans le sillage du blé, le maïs se repliait de 6 euros à 213 euros sur l'échéance de novembre dans un volume de transactions peu étoffé (270 lots).
Dès la fin de la matinée, le marché physique répercutait le recul de l'Euronext sur l'ensemble des places.
Le blé standard s'affichait à 198 euros la tonne livrée à Rouen et 208 euros pour le blé de belle qualité (220/11 mini). L'orge fourragère cédait 3 euros à 195 €/t à Rouen. Seul le maïs conservait ses prix de la veille (225 €/t fob) sur les bords du Rhin.
Outre-Atlantique, le marché américain (CBoT) suivait la tendance du marché européen, et les cours, en fort repli lundi, ne devraient pas inverser la tendance à l'ouverture du Chicago Board of Trade cet après-midi, comme semblaient l'attester les échanges sur la séance électronique continue (e-CBoT).
Le département de l'Agriculture (USDA) relevait lundi soir, dans son rapport hebdomadaire sur l'état des cultures aux Etats-Unis une dégradation de la qualité du maïs et du blé, jugés «bons à excellents» à respectivement 58% et 68% contre 62% et 75% la semaine précédente.
Dans le même temps, les moissons des blés d'hiver et de printemps sont réalisées respectivement à 88% et 10%, en légère avance par rapport à la moyenne quinquennale (86% et 8%).
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mardi 31 juillet 2007 - 16h35
Légère détente
Le prix du blé s'est détendu légèrement lundi corrigeant sa forte hausse de la semaine passée sur un marché français sans ambiance mais toujours tendu.
«L'anticyclone prévu cette semaine devrait mettre un terme à de nombreux chantiers de moissons dans les prochains jours», a commenté un opérateur. «Les récoltes seront rentrées à 80% d'ici huit jours, et l'on disposera d'estimations plus complètes», a-t-il ajouté.
Dans cette attente, le marché à terme européen (Euronext) était peu animé lundi à la mi-journée, et le blé se dépréciait de 0,25 à 1,50 euro dans un volume de transactions peu étoffé de 442 lots. L'échéance de novembre valait 208 euros contre 209,50 euros vendredi à la clôture.
Pour sa part, le maïs reculait de 0,50 euro à 219 euros sur l'échéance de novembre dans un volume d'affaires dérisoire (5 lots).
Le même calme régnait sur le marché physique où les prix restaient inchangés par rapport à vendredi. «Comme tous les lundis, le marché a du mal à se mettre en route, et les cours ne devraient guère évoluer aujourd'hui», a commenté un courtier.
Le blé standard s'affichait à 202 euros la tonne livrée à Rouen et 210 euros pour le blé de belle qualité (220/11 mini).
L'orge fourragère restait ferme à 195 €/t à Rouen et le maïs à 214 €/t à La Pallice pour des livraisons entre octobre et décembre.
L'ambiance générale demeure haussière sur le marché français des céréales alors que l'Office national des céréales (Onigc) a revu à la baisse ses dernières estimations de production en France (- 1 million de tonnes à 34 Mt) et que le Conseil international des céréales (CIC), basé à Londres, a estimé à 126,7 millions de tonnes sa prochaine production en Europe (- 2,9 millions de tonnes).
Dans ce contexte d'incertitude, les pays importateurs poursuivent leurs opérations de couverture, à l'image de l'Algérie qui s'est portée acquéreur vendredi de 300 000 tonnes de blé d'origine optionnelle alors que la parité euro/dollar reste toujours peu favorable aux exportations européennes.
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lundi 30 juillet 2007 - 16h43
tendance haussière pour le blé
Le prix du blé reculait légèrement vendredi en milieu de journée sur un marché français affecté par quelques prises de bénéfices «récurrentes avant chaque week-end», ont indiqué les opérateurs.
«Mais la tendance de fond reste haussière», a précisé l'un d'eux.
Le blé avait pourtant établi un nouveau plus haut historique, vendredi dès l'ouverture du marché à terme à terme (Euronext), avec une échéance novembre affichée à 213 euros, effaçant des tablettes l'ancien record de 212 euros fraîchement établi la veille.
La tendance s'est effritée peu après (échéance novembre à 210 euros vers midi) sous l'impact de prises de profits. Le tout dans un volume d'activité modeste (1.200 lots traités) comparé aux quelques 6.000 lots échangés quotidiennement depuis le début de la semaine.
Malgré ce petit recul de fin de semaine, l'ambiance de fond demeure haussière sur un marché français dopé par les dernières révisions à la baisse des productions en France et dans l'UE.
Altérée par des conditions pluvieuses, la production française de blé devrait se situer sous la barre des 34 millions de tonnes, selon l'Office français des céréales (Onigc) qui a réduit de plus de un million de tonnes son pronostic d'avant moisson (35 Mt).
Au même moment, le Conseil international des céréales (CIC), basé à Londres, a estimé la production dans l'UE-27 à 126,7 millions de tonnes en recul de 2,9 millions sur ses prévisions précédentes afin d'intégrer les dégradations à l'Ouest (pluies) et à l'Est (sécheresse).
En revanche, le CIC a laissé inchangé la production mondiale de blé à 614 millions de tonnes, espérant que les récoltes américaine, argentine et australienne viennent compenser les pertes en Europe et en Ukraine.
Le stock mondial à la fin 2007/08 gagne même 1 Mt à 112 Mt, mais reste tout de même à son niveau le plus bas depuis 28 ans.
Vendredi, sur un marché physique boudé par les vendeurs, les acheteurs proposaient 208 euros pour une tonne de blé standard livrée à Rouen et dix euros de mieux pour une qualité supérieure (220/11). «Mais les rares vendeurs présents sont beaucoup plus gourmands», a avoué un intermédiaire.
L'orge fourragère (195 €/t livrée à Rouen) et le maïs (214 €/t livré à La Pallice d'octobre à décembre) restaient fermes supportés par la perspective d'une moindre concurrence de la part de l'Ukraine pour l'un et de la Hongrie pour l'autre.
Pour aider la Hongrie, victime d'une sévère sécheresse, la Commission européenne a d'ailleurs décidé, jeudi, de lui revendre un volume de près de 332.000 tonnes de maïs entreposées dans les silos publics d'intervention.
Au plan international, le prix élevé du blé européen fait le bonheur des américains qui s'accaparent pratiquement tous les marchés, servi par une parité euro/dollar particulièrement favorable.
Ainsi, selon le département d'Etat à l'Agriculture (USDA), les Etats-Unis ont réalisé à 36,6%, contre 26,4% en moyenne sur les cinq dernières années, leur objectif de ventes de blé pour l'année commerciale en cours qui a débuté le 1er juin.
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vendredi 27 juillet 2007 - 17h33
Léger repli du blé sur Euronext
Le blé standard rendu Rouen est resté coté à 200 €/t mercredi, tandis qu'un léger retour de balancier était observé sur le marché à terme Euronext après la forte hausse de la veille. L'échéance novembre 2007 perdait ainsi 1,75 €/t à l'approche de la fin de la séance (clôture à 203,50 €/t la veille).
Le retour du soleil devrait permettre la reprise des moissons. Le maïs et l'orge de mouture sont également très bien tenus. Les vendeurs restent en attente.
A l'international, l'Algérie est au marché, à la recherche de 100 000 tonnes de blé.
Selon certaines sources, la Hongrie, deuxième grand producteur de maïs de l'Union européenne derrière la France, devrait engranger entre 4 et 5 millions de tonnes contre 8 à 9 millions en année normale.
La Hongrie envisagerait même de racheter un million de tonnes de maïs d'intervention à Bruxelles afin d'assurer ses besoins intérieurs.
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mercredi 25 juillet 2007 - 19h06
Les cours explosent
Les cours des céréales ont explosé mardi. Le blé rendu Rouen atteint les 200 €/t en qualité standard, tandis que le maïs rendu Bordeaux est coté entre 200 et 205 €/t en fonction des échéances. Dans ce contexte très évolutif, les vendeurs sont aux abonnés absents alors que beaucoup d'acheteurs cherchent à couvrir leurs besoins.
Sur le marché à terme Euronext l'échéance novembre 2007 progressait de 6 €/t vers 18 h, à 204 €/t, alors que la hausse avait atteint en début de journée jusqu'à 10 €/t par rapport à la veille. Au même moment le maïs était quant à lui en hausse de 7,5 à 14 €/t en fonction des échéances.
Pour le blé la qualité meunière (PS 76 mini, Hagberg 220 mini, protéines 11 % mini) est très recherchée, ce qui se traduit par un différentiel de 10 €/t par rapport à la qualité standard en rendu Rouen . La pluie continue de retarder l'avancée des récoltes dans le nord de la France et entretient les craintes quant à la qualité.
De manière générale, l'humidité excessive dans le nord ouest de l'Europe et la chaleur extrême subie à l'est vont sans doute peser sur le volume de la production céréalière.
A l'international, l'Egypte a réalisé un achat de 290 000 tonnes de blé, une nouvelle fois en origines américaine (175 000 tonnes) et russe (115 000 tonnes).
Compte tenu de l'évolution des prix et de la parité euro-dollar qui demeure élevé, les origines européennes ne sont pas compétitives sur cette destination.
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mardi 24 juillet 2007 - 18h56
Le blé poursuit son ascension
Le prix du blé a poursuivi son ascension lundi sur un marché français toujours fortement soutenu par la persistance de pluies préjudiciables à la qualité des récoltes. Selon la plupart des intervenants, la qualité sera très hétérogène.
Sur le marché à terme, Euronext, l'échéance novembre 2007 grimpait jusqu'à 197,75 €/t dans l'après-midi en cours de séance, soit une hausse de 6 €/t par rapport à la clôture de vendredi.
Le maïs est également à la hausse, soutenu par le blé et par une forte demande nord-européenne. En Hongrie, la sécheresse risque de fortement pénaliser la production.
A Chicago, le blé est également ferme. La flambée actuelle des prix dans l'Union européenne et une parité euro/dollar favorable profitent aux blés américains sur le marché international.
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lundi 23 juillet 2007 - 18h24