Tendances céréales
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Forte hausse du blé meunier
Le prix du blé progressait fortement lundi, dans le sillage du marché à terme. Sur Euronext, l'échéance mars 2008 gagnait en effet 12 €/t (clôture à 273 €/t vendredi), en séance vers 18 h, novembre 2008 était en hausse de 9,50 €/t (clôture à 238 €/t vendredi).
Aux Etats-Unis, le marché reste soumis à une tension extrême pour les blés de haute qualité, à forte teneur en protéines (blé de printemps notamment). La forte hausse des marchés américains (Minneapolis, Kansas City, Chicago) se propage au marché à terme européen.
Les cours des céréales sont aussi soutenus par le niveau élevé des cours du pétrole et par les actions spéculatives des fonds d'investissement sur l'ensemble des matières premières.
Par ailleurs, sur la scène internationale, l'inquiétude est toujours présente en Chine affectée depuis le début de l'année par des aléas climatiques. Après les dégâts qui auraient été causés par les tempêtes de neige de la mi-janvier, surtout sur les cultures de colza (Sud), la sécheresse affecte la province de Shandong (Nord), deuxième région productrice de blé en Chine.
Sur le marché européen, les céréales destinées à l'alimentation animale restent à l'écart de cette ambiance. Les cours de l'orge de mouture et du maïs évoluent peu, alors que les importations de maïs en provenance de pays tiers vers le marché communautaire continuent à un rythme régulier. 
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lundi 25 février 2008 - 18h21
Marché calme
Les cours des céréales auront peu évolué cette semaine. Le blé meunier a toutefois gagné quelques euros. Les céréales destinées à l'alimentation du bétail ont quant à elles stagné.
Sur Euronext, le blé restait assez ferme vendredi. L'échéance mars 2008 gagnait 4,75 €/t (clôture à 268 €/t jeudi), en séance vers 18 h, novembre 2008 progressait de 1 €/t (clôture à 236,50 €/t jeudi).
Le blé américain était quant à lui sur une tendance mitigée en première partie de séance à Chicago. Les résultats hebdomadaires à l'exportation, publiés par l'USDA se sont situés à 238.500 tonnes, au-dessous des attentes des analystes (250.000 à 600.000 tonnes). .
Dans l'Union européenne, le flux des exportations semblent commencer à trouver un rythme régulier, après un important retard accumulé en début de campagne. Plus de 200.000 tonnes de certificats pour l'exportation vers pays tiers ont été délivrés en une semaine par Bruxelles.
Si les importations de sorgho en provenance de pays tiers ont ralenti, celles de maïs se poursuivent, notamment à destination de l'Espagne. Plus de 200.000 tonnes de certificats pour l'importation ont été délivrés dans l'UE en une semaine.
On peut par ailleurs noter un affaiblissement du dollar. L'euro revenait au-dessus de 1,48 dollar vendredi. ...
vendredi 22 février 2008 - 18h20
Légère fermeté
Les cours des céréales ont globalement peu évolué jeudi. Sur Euronext, le blé restait toutefois ferme.
L'échéance mars 2008 progressait de 2 €/t (clôture à 266 €/t mercredi), à l'approche de la fin de la séance, novembre 2008 gagnait 2,75 €/t (clôture à 233,75 €/t mercredi).
Le blé américain a clôturé en baisse mercredi. Toutefois, la tendance s'inversait jeudi en séance La situation du blé amériain demeure très tendue avec un stock prévu au plus bas depuis 60 ans en fin de campagne.
Selon les dernières estimations de l'USDA les semis de blé aux Etats-Unis s'inscriraient en hausse de près de 6%, pour la récolte 2008, par rapport à l'an dernier. Les précédentes prévisions se situaient à un niveau plus élevé.
Les conditions climatiques, qui sont à ce stade, favorables à un important rebond de la production mondiale cette année ne pèsent pas encore trop sur la tendance.
Le port de Rouen a exporté 125.770 tonnes de céréales durant la période du 14 au 20 février, dont 111.961 tonnes de blé et 13.809 tonnes d'orge.
Le blé était destiné principalement au Maroc ( 36.378 tonnes), à l'Algérie (33.100 tonnes), à la Guinée (19.384 tonnes), l'Italie (11.600 tonnes), et la Côte d'Ivoire (8.500 tonnes).
L'orge a été acheminée vers l'Italie (11.760 tonnes) et la Belgique (2.049 tonnes). . ...
jeudi 21 février 2008 - 19h14
Peu d'évolution
Les cours des céréales enregistraient peu de changement, mercredi, sur le marché physique. Sur Euronext, le blé était hésitant: en légère hausse en début de journée, il s'inscrivait ensuite en retrait.
L'échéance mars 2008 reculait de 0,25 €/t (clôture à 266,75 €/t mardi), en séance vers 18 h, novembre 2008 perdait 1,25 €/t (clôture à 233,75 €/t mardi).
Le blé américain avait clôturé en hausse mardi mais la tendance s'inversait en première partie de séance mercredi.
Concernant la prochaine récolte, les semis ont progressé dans l'hémisphère nord. Les conditions climatiques sont pour l'instant favorables un peu partout dans le monde.
En orge, le marché est difficile à l’exportation pays tiers. Sur le marché communautaire, l’orge a retrouvé de la compétitivité ce qui a contribué à rétablir un courant d’affaires.
En maïs, les prévisions situent les stocks français à un niveau nettement supérieur à la normale en fin de campagne. Les organismes stockeurs commencent à s’inquiéter du manque d’activité. ...
mercredi 20 février 2008 - 18h12
Blé plus ferme
Les cours du blé meunier retrouvaient de la fermeté mardi, tandis que ceux des autres céréales évoluaient peu.
Sur Euronext, le blé échéance mars 2008 gagnait 1,50 €/t (clôture à 265 €/t lundi), à l'approche de la fin de la séance, novembre 2008 était en hausse de 2,50 €/t (clôture à 233 €/t).
Le marché continue de suivre la tendance observée Outre-Atlantique, tandis que les volumes qui pourront être exportés par la France sur pays tiers d'ici la fin de la campagne constituent toujours une incertitude.
Les prix de l'orge de mouture et du maïs se situent nettement au-dessous de ceux du blé meunier. Les céréales destinées à l'alimentation animale doivent faire face à la concurrence des importations de maïs et de sorgho sur le marché communautaire.
Le blé américain était en hausse en première partie de séance à Chicago, soutenu notamment par la progression du soja et du maïs.
L'Irak a acheté 50.000 tonnes de blé hard lundi, tandis que la Turquie a reporté un appel d'offfres pour l'achat de 200.000 tonnes. ...
mardi 19 février 2008 - 18h57
Blé en retrait
Les cours du blé meunier s'inscrivaient en recul lundi, sur le marché physique notamment pour les échéance rapprochées. Sur Euronext, les prix évoluaient à l'intérieur d'une fourchette étroite. L'échéance mars 2008 baissait de 0,25 €/t (clôture à 265 €/t vendredi), à l'approche de la fin de la séance, novembre 2008 était en hausse de 2 €/t (clôture à 231 €/t vendredi).
La tendance était ainsi hésitante, en l'absence d'indicateurs sur le marché américain en raison d'un jour férié (President's Day).
Vendredi, le blé américain est redescendu de ses sommets sur le marché à terme de Chicago sous l'effet de prises de bénéfices.
En Europe, les opérateurs demeurent dans une position d'attente guettant une hypothétique reprise des exportations, clef de l'équilibre du bilan de fin de campagne.
L'orge fourragère et le maïs reconduisaient leurs cours. Les céréales destinées à l'alimentation animale sont sous pression. Les utilisateurs européens ont eu largement recours aux importations depuis le début de la campagne. Les prévisions de stocks de maïs en France ont été revues en hausse la semaine dernière par l'OniGC. ...
lundi 18 février 2008 - 18h54
Blé plus hésitant
Les cours du blé restaient fermes vendredi en début de journée. La tendance s'est toutefois retournée dans l'après-midi, dans le sillage de l'évolution du marché américain.
Sur Euronext, l'échéance mars 2008 reculait de 2,75 €/t (clôture à 267,75 €/t jeudi), en séance vers 18 h, novembre 2008 perdait 0,75 €/t (clôture à 232,75 €/t jeudi).
Le marché mondial demeure très tendu. Le Japon, l'Egypte, l'Irak et la Tunisie étaient aux achats cette semaine. Les blés du Kazakhstan et des Etats-Unis ont une nouvelle fois été les plus sollicités malgré des offres européennes compétitives.
On peu toutefois observer une amélioration du volume de certificats délivrés pour l'exportation pays tiers de blé qui atteint près de 212.000 tonnes cette semaine pour l'ensemble de l'UE, dont 116.000 tonnes pour la France.
Le marché américain demeure très tendu, notamment pour les blés de haute qualité.
De son côté, le marché de l'orge de mouture demeure encore déprimé par l'absence notable d'activité à l'exportation tandis que la consommation intérieure se trouve alimentée par les importations en provenance des pays tiers (sorgho américain).
Les prix du maïs stagnent également, affectés par les importations de maïs brésiliens, notamment sur la péninsule ibérique.
La semaine dernière, Bruxelles a encore autorisé l'entrée dans l'Union européenne de 144.500 tonnes de maïs et 125.000 tonnes de sorgho. ...
vendredi 15 février 2008 - 18h23
Blé plus ferme
Les cours du blé retrouvaient une tendance plus ferme jeudi, et suivaient l'évolution du marché américain.
Sur Euronext, l'échéance mars 2008 progressait de 7,75 €/t (clôture à 260,25 €/t mercredi), en séance vers 18 h, novembre 2008 gagnait 6 €/t (clôture à 226 €/t mercredi).
Les résultats hebdomadaires (du 1er au 7 février) des ventes à l'exportation réalisées par les Etats-Unis se situent à 157.700 tonnes pour le blé, selon l'USDA. Ce chiffre est nettement inférieur aux attentes des analystes qui tablaient sur au moins 250.000 tonnes.
La tendance était toutefois ferme à l'ouverture du marché de Chicago. La demande internationale est bien présente et les Etats-Unis ont déjà pratiquement atteint leur objectif d'exportation de la campagne et disposent désormais de faibles volumes en blés de haute qualité..
L'Egypte, qui avait annulé un appel d'offres en début de semaine, a acheté 235.000 tonnes de blé, dont 120.000 tonnes en provenance du Kazakhstan et 115.000 tonnes des Etats-Unis. Le Japon s'est quant à lui porté acquéreur de 190.000 tonnes cette semaine, dont 77.000 tonnes de blé de printemps et 38.000 tonnes de blé hard américains.
D'autres importateurs sont également aux achats: l'Irak a lancé un appel d'offres pour 50.000 tonnes et la Tunisie recherche 92.000 tonnes ainsi que 25.000 tonnes de blé dur.
Cette demande internationale est un facteur de soutien pour les cours du blé meunier. Par contre les céréales destinées à l'alimentation animale demeurent sous pression sur le marché français. ...
jeudi 14 février 2008 - 18h22
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