Dans un communiqué de presse conjoint, diffusé jeudi, la Fédération des industries avicoles (FIA) et le Comité national des abattoirs et ateliers de découpe de volailles (CNADEV) annoncent que les entreprises qu'ils représentent « n'ont pas d'autre choix que de remettre en cause leurs engagements de contractualisation avec les éleveurs, accouveurs et fabricants d'aliments ».
Les deux organisations expliquent que leurs membres doivent répercuter immédiatement l'augmentation des cours des céréales et des tourteaux sur leurs prix de vente. « Il en va de la survie financière des entreprises d'abattage, de découpe et de transformation de volailles ! », assurent-elles.
La FIA et le CNADEV estiment que l'envolée des cours des matières premières utilisées pour alimenter les volailles sont à l'origine d'une « augmentation cumulée du prix de l'aliment de plus de 50 % et des hausses des prix de revient de la volaille vivante de plus de 24 % ».
Les industriels estiment nécessaire de pouvoir répercuter « au minimum » :
- 70 centimes d'euro pour un poulet label de 1,4 kg,
- 40 centimes d'euro pour une barquette de 2 escalopes de poulet de 400 grammes,
- 20 centimes d'euros pour 2 cuisses de poulet de 500 grammes.