La section avicole de la FRSEA Bretagne s'inquiète ce vendredi 7 juin 2013 dans un communiqué des conséquences de « l'annonce parue dans la presse concernant la diminution du nombre d'aviculteurs chez Triskalia ». Le syndicat attend « des pouvoirs publics qu'ils prennent des mesures immédiates pour donner le signal d'un changement d'esprit au regard du monde de l'élevage et expliquer au consommateur le vrai coût de leur alimentation ».
Le journal Ouest-France, dans son édition du 6 juin, affirme en effet, que « pour s'adapter aux difficultés du marché de la volaille, et plus particulièrement de la dinde, la coopérative finistérienne Triskalia a décidé de revoir à la baisse son effectif d'aviculteurs sous contrat ». Le quotidien explique que la coopérative dément le chiffre de 130.000 m² avancé comme objectif de réduction de surface. Et ajoute qu'« aucune restructuration n'est prévue dans les outils industriels de l'aval ».
Pour la FRSEA, cette information témoigne « de la gravité de la situation de l'aviculture française et en particulier de la production de volailles en Bretagne ».
Elle demande aux pouvoirs publics d'intervenir pour que :
• les éleveurs puissent répercuter l'augmentation de leurs charges ;
• les délais d'instruction des dossiers d'installation soient réduits, et les normes administratives, sanitaires, environnementales, de bien-être animal soient interprétées favorablement ;
• le consommateur bénéficie d'un étiquetage de provenance de tous les produits, y compris dans la restauration collective ;
• les normes relatives au bien-être soient uniformisées au sein de l'Union européenne.
c'est toujours pareil !
lundi 10 juin 2013 - 18h16
on est européens pour les prix , mais on est français pour les charges et les normes ! à force de vouloir toujours produire plus on ne peut pas faire de la qualité et des prix au ras des pâquerettes , il faut raison garder !