La Fédération des industries avicoles (FIA) évoque mardi dans un communiqué le risque que les entreprises d'abattage, de découpe et de transformation de volaille ne puissent plus respecter leurs engagements contractuels vis-à-vis des éleveurs, des accouveurs et des fabricants d'aliment.
L'organisation s'inquiète de « la très forte dégradation de la rentabilité des entreprises d'abattage, de découpe et de transformation de volaille, notamment sur les trois premiers mois de l'année 2011 ». Elle impute cette dégradation à la flambée des matières premières utilisée en alimentation animale.
« La répercussion de cette hausse est totalement insuffisante dans les tarifs de vente auprès des clients (GMS, grossistes et RHF), justifie la FIA. Cette situation est accentuée par un niveau de promotions non rentable pour les abattoirs. »
La FIA chiffre la hausse cumulée du prix de revient des aliments pour volailles à près de 50 % depuis la fin de juin 2010. « L'impact de ces augmentations sur le prix de revient des produits vendus aux consommateurs a été évalué [...] à 0,50 € sur un poulet entier, 0,30 € sur une barquette de filet de poulet ou d'escalope de dinde de 250 g », estime la FIA.
Les industriel tirent la sonnette d'alarme
mardi 12 avril 2011 - 20h32
Que nous avons dans toutes nos filières viandes de piètres vendeurs. Tous les grands médias annoncent les hausses au niveau du consommateur ce qui devrait aider à les faire passer. Il suffirait de ne pas tuer pendant huit jours et d'assécher le marché..... et on verrait la réaction des acheteurs qui pleureraient à leur tours le manque à gagner. Qu'est ce que c'est que 50 cts sur un poulet entier quand le consommateur s'achète à tout bout de champs des produits dont il n'a pas forcément besoin......